Ma première publication Rapport 2 | Page 33

— 33 — gestion durable pour les forêts tempérées et boréales des pays membres que sont l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Chili, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Russie, les États-Unis, et l’Uruguay. Ces douze pays représentent à eux seuls 49 % des forêts mondiales et plus de 45 % des produits de l’exploitation forestière. En février 1995, les membres groupe de travail du processus de Montréal ont signé la déclaration de Santiago définissant un ensemble de lignes directrices permettant d’évaluer les tendances forestières nationales et les progrès à réaliser en faveur d’une gestion durable des forêts tempérées et boréales. • La commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) Les chefs d’État de l’Afrique centrale, réunis à Yaoundé en 1999, afin d’examiner les problèmes liés à la conservation et à l’utilisation durable des écosystèmes forestiers de la région, ont décidé à cette occasion la création de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), organisation en charge de l’orientation, de l’harmonisation et du suivi des politiques forestières et environnementales en Afrique centrale. Les pays membres de la COMIFAC sont le Burundi, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et- Principe, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad. En 2015, les membres de la COMIFAC se sont engagés à agir de façon conséquente et durable en faveur de la régénération et du reboisement forestier, du développement et de la mise en œuvre des stratégies nationales d’adaptation aux changements climatiques, du développement et de la mise en œuvre des mesures d’atténuation aux changements climatiques, de la lutte contre la dégradation des terres et de la désertification. L’objectif stratégique poursuivit vise à stabiliser le taux de déforestation et de dégradation des forêts dans tous les pays d’Afrique centrale d’ici à 2025. La COMIFAC souffre d’une carence en ressources humaines et financières et doit régulièrement avoir recours à l’expertise internationale pour soutenir ses projets, ce qui n’est pas de nature à lui permettre de se forger une compétence propre dans des domaines tels que les liens entre préservation des écosystèmes forestiers et lutte contre le changement climatique. Par ailleurs, pour la mise en œuvre de la politique de la COMIFAC, tous les États parties conservent leur souveraineté législative et réglementaire. Aussi, les décisions prises au niveau de la COMIFAC ne s’appliquent pas automatiquement. Il appartient à chaque État, avec toutes les difficultés et les obstacles (politiques, financiers…) que cela comporte, de transposer la politique de la COMIFAC dans sa législation nationale.