— 30 —
engagé pour sa part à éliminer la déforestation de l’offre de biens de
consommation de ses membres d’ici à 2020.
• Le partenariat des déclarations d’Amsterdam
Les déclarations d’Amsterdam (2015) engagent les signataires à
coordonner leurs efforts sur la demande afin d’éliminer la déforestation provenant de
l’approvisionnement en huile de palme et d’autres chaînes d’approvisionnement
agricoles, renouvelant ainsi les objectifs de la déclaration de New York sur les
forêts.
La France a pris part à cette initiative aux côtés de l’Allemagne, du
Danemark, de l’Italie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Norvège. Alors
qu’elle assurait la présidence du partenariat pour les déclarations d’Amsterdam, au
premier semestre 2018, la France s’était engagée à respecter l’objectif de
promotion de l’élimination de la déforestation, intention politique juridiquement
non contraignante, et à soutenir les efforts du secteur privé pour atteindre une
déforestation nette nulle.
Elle soutient également l’engagement du secteur privé en faveur d’une
chaîne d’approvisionnement en huile de palme pleinement durable d’ici à 2020
(European Sustainable Palm Oil – ESPO en anglais) signé par huit organisations
nationales et trois organisations sectorielles européennes.
Quatre ans après sa création, le partenariat pour les déclarations
d’Amsterdam demeure un groupe soudé et dynamique, qui échange régulièrement
et se montrer actif. À la fin de l’année 2018, les membres de ce partenariat ont
envoyé une lettre commune à la Commission européenne lui demandant la mise en
place d’un plan d’action ambitieux en matière de déforestation importée.
• Le défi de Bonn
Le « défi de Bonn » a été lancé en 2011 à l’occasion d’un événement
organisé par le gouvernement allemand et l’UICN. L’objectif de cette initiative est
de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020
qui devrait permettre de stocker jusqu’à 1,7 gigatonne de CO 2 équivalent par an.
La cible du « défi de Bonn » a été rehaussée à 350 millions d’hectares d’ici à 2030
par la déclaration de New York sur les forêts, lors du Sommet sur le climat des
Nations unies, en 2014.
C’est également un instrument de mise en œuvre de certaines priorités
nationales comme un accès sûr à l’eau, à la sécurité alimentaire et au
développement rural. Le « défi de Bonn » vise à aider les pays à contribuer à la
réalisation de leurs engagements dans le domaine du changement climatique, de la
biodiversité et de lutte contre la dégradation des terres.
En 2019, les promesses d’engagement de cinquante-sept gouvernements,
associations et entreprises s’élèvent sur une surface correspondant à 170 millions