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directement les ONG locales et les autorités de pays d’Afrique centrale et
d’Afrique de l’Ouest.
Environ un tiers des projets du FFEM portant sur la biodiversité sont
cofinancés par l’AFD. Il est important d’insister sur le fait que le FFEM joue un
rôle de pionnier en intervenant sur de nouvelles thématiques non encore traitées
par l’AFD. À titre d’illustration, dans le passé, le FFEM s’est montré précurseur
en matière d’accompagnement pour le développement des aires marines protégées
(AMP), domaine dans lequel il intervient depuis une vingtaine d’années environ.
L’articulation avec l’AFD est cruciale dans la mesure où elle est un des premiers
bailleurs naturels permettant le passage à l’échelle des projets financés avec succès
par le FFEM.
Le FFEM continue actuellement d’innover, en faveur de la biodiversité, en
participant, par exemple, à des projets centrés sur la haute mer, dans la perspective
de la négociation concernant la conservation et l’utilisation durable de la
biodiversité marine au-delà des juridictions nationales menée sous l’égide des
Nations unies (processus dit « BBNJ » pour biodiversity of areas beyond national
jurisdiction). Le FFEM, explore ainsi la possibilité de protéger des zones marines
en haut-mer avec, par exemple, le projet « monts sous-marins » dans le sud-ouest
de l’océan Indien.
B. LA LUTTE CONTRE LA
SAUVAGES MENACÉES
MARCHANDISATION
DES
ESPÈCES
La marchandisation des espèces sauvages – et plus particulièrement le
trafic illégal – est devenue l’une des causes principales de leur disparition, après la
dégradation des habitats naturels.
1. Les actions menées par les pouvoirs publics pour lutter contre le trafic
illégal d’espèces sauvages menacées
À l’échelle nationale, les saisies peuvent être réalisées par la Direction
générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) mais aussi par l’Office
national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’Office central de lutte
contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui sont
les trois corps de contrôle compétents sur cette thématique.
La DGDDI joue un rôle important dans la lutte contre ce trafic, les agents
des douanes pouvant, en tout point du territoire, contrôler la régularité de la
détention ou de la circulation d’espèces protégées. Dans le cadre de sa mission
traditionnelle de contrôle des marchandises, et sur la base de son maillage national
et international, la douane bénéficie d’un positionnement stratégique qui lui
permet d’assumer cette mission de façon efficace.