Ma première publication Rapport 1 | Page 27

— 27 — directement les ONG locales et les autorités de pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Environ un tiers des projets du FFEM portant sur la biodiversité sont cofinancés par l’AFD. Il est important d’insister sur le fait que le FFEM joue un rôle de pionnier en intervenant sur de nouvelles thématiques non encore traitées par l’AFD. À titre d’illustration, dans le passé, le FFEM s’est montré précurseur en matière d’accompagnement pour le développement des aires marines protégées (AMP), domaine dans lequel il intervient depuis une vingtaine d’années environ. L’articulation avec l’AFD est cruciale dans la mesure où elle est un des premiers bailleurs naturels permettant le passage à l’échelle des projets financés avec succès par le FFEM. Le FFEM continue actuellement d’innover, en faveur de la biodiversité, en participant, par exemple, à des projets centrés sur la haute mer, dans la perspective de la négociation concernant la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales menée sous l’égide des Nations unies (processus dit « BBNJ » pour biodiversity of areas beyond national jurisdiction). Le FFEM, explore ainsi la possibilité de protéger des zones marines en haut-mer avec, par exemple, le projet « monts sous-marins » dans le sud-ouest de l’océan Indien. B. LA LUTTE CONTRE LA SAUVAGES MENACÉES MARCHANDISATION DES ESPÈCES La marchandisation des espèces sauvages – et plus particulièrement le trafic illégal – est devenue l’une des causes principales de leur disparition, après la dégradation des habitats naturels. 1. Les actions menées par les pouvoirs publics pour lutter contre le trafic illégal d’espèces sauvages menacées À l’échelle nationale, les saisies peuvent être réalisées par la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) mais aussi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui sont les trois corps de contrôle compétents sur cette thématique. La DGDDI joue un rôle important dans la lutte contre ce trafic, les agents des douanes pouvant, en tout point du territoire, contrôler la régularité de la détention ou de la circulation d’espèces protégées. Dans le cadre de sa mission traditionnelle de contrôle des marchandises, et sur la base de son maillage national et international, la douane bénéficie d’un positionnement stratégique qui lui permet d’assumer cette mission de façon efficace.