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Selon l'OMS, maintenant les troubles mentaux sont la cause principale de morbidité après les maladies infectieuses. En fait, au Chili, selon les chiffres de la Surintendance de Santé, dans l’année 2011, les permis démarchés pour troubles mentaux auprès le système Isapres (institutions de santé prévisionnelle) ont atteint les 191 173, ils sont en deuxième position après les maladies respiratoires
(210889).
En accord au président de la Société Chilienne de la Santé Mentale, Raúl Riquelme, « les grandes villes nous font du mal, parce qu’elles nous font perdre l’échelle humaine ».
La pression pour produire chaque fois plus, le travail de nuit, l’interruption du cycle veille-sommeil, la nécessité de parcourir des longues distances entre le travail et la maison, la grande partie du temps dans un lieu étroit (métro, transport public, embouteillages) ainsi que les alarmes et sirènes qui sonnent constamment, nous stressent. Cela, tellement propre de la ville, a des conséquences.
Au Chili