Des études publiées en Nature révèlent que ce sont les citadins qui souffrent plus de schizophrénie, stress et anxiété.
Habiter dans les grandes villes peut augmenter 39% le risque de maladies mentales
De nombreuses études ont montré que les personnes qui habitent dans les grandes villes ont plus de troubles mentaux à cause du stress que ceux qui habitent dans les zones rurales. C’est un sujet important parce que la moitié de la population du monde habite dans les grandes métropoles.
Donc la revue Nature a consacré une couverture spéciale sur cette question, où un groupe d'experts analyse des études qui confirment qu'il existe un lien clair entre la vie dans la ville et l'incidence plus élevée de maladies psychiatriques. Les données sont claires: en Allemagne, le nombre de jours d’arrêt maladie à cause de souffrance psychique a doublé entre 2000 et 2010 ; en Amérique du Nord, jusqu’à 40% des absences du travail sont liées à la dépression, alors que les études montrent que les cas de schizophrénie ont doublé chez les personnes qui vivent dans les villes et l'incidence des troubles d’anxiété augmente 21% et 39% les troubles de l'humeur (magazines Psychiatrica Scandinavica).
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