L’économie circulaire : considérations fondamentales par Jean Lamesch | Page 16

l’Autriche, la procédure d’admission aux universités de médecine qui assimile les étudiants luxembourgeois aux étudiants autrichiens expire à partir de l’année académique 2016-2017. Le 21 septembre 2015, Marc Hansen a informé les membres de la Commission concernée de la Chambre des députés que pour l’année académique 2015/2016 les étudiants ayant réussi leur première année à l’UL pourront poursuivre leurs études en 2 e année de médecine en Belgique. Pour ce qui est de l’Autriche, le régime préférentiel dont bénéficient les étudiants luxembourgeois en médecine est resté en vigueur en 2015-2016. Le 25 août 2015, l’Association luxembourgeoise des étudiants en médecine a écrit au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sujet de l’« inaccessibilité croissante des études en médecine à l’étranger ». Cette lettre expose la situation à laquelle se heurtent en Belgique, en Autriche et en Allemagne les étudiants en médecine de l’Université du Luxembourg ; demande au gouvernement luxembourgeois de faciliter l’admission aux Facultés de médecine ; confirme la nécessité de créer une Luxembourg Medical School (source : De Bistouri – Edition 2, 2015). Selon la ministre de la Santé, le nombre de généralistes a augmenté au Luxembourg entre 2008 et 2015 de 25%, alors que pendant la même période la population a crû de 19%. La densité des médecins généralistes et spécialistes en activité (sans les dentistes) par 1 000 habitants a évolué comme suit : 1982 : 1,5 ; 2000 : 2,5 ; 2014 : 2,9 (données publiées par le Statec). Gains sur le plan médical et de la politique de santé Selon l’AAQ, l’Université du Luxembourg dispose des compétences requises et ses partenaires hospitaliers possèdent l’équipement, les ressources et le nombre de patients nécessaires pour mettre en place une formation médicale de qualité. Cette formation qui se déroulerait sous l’autonomie de l’UL, serait en partie dispensée par un nombre restreint de personnel académique et principalement par des médecins du milieu hospitalier. En ce qui concerne les sciences fondamentales, des professeurs d’université seraient engagés pour donner des cours, alors que la formation clinique serait surtout confiée à des médecins spécialisés et expérimentés des hôpitaux luxembourgeois et obtenue lors des stages à l’étranger d’une durée minimum de 12 mois. Le nombre très limité d’étudiants en médecine permettrait une grande proximité avec les patients et les enseignants. Enfin, des accords de coopération avec des universités de l’étranger constitueraient un apport particulièrement précieux pour garantir une formation de qualité. L’Association des étudiants en médecine est d’avis que grâce à la LMS les médecins en formation pourraient participer dans les hôpitaux aux soins donnés aux malades. Certains membres de l’ALEM croient qu’une partie de la formation de spécialistes pourrait être organisée au Luxembourg. Il est vraisemblable que la présence d’une LMS influencerait positivement le savoir-faire médical au Luxembourg. 16