L’économie circulaire : considérations fondamentales par Jean Lamesch | Page 15

On trouvera ci-après l’énumération des arguments généralement avancés pour justifier la création d’un établissement de formation médicale de base au Luxembourg. Dans ce contexte, il convient de signaler : - l’étude Feasability Study of a Medical School, University of Luxembourg, realisée par l’agence suisse d’accréditation et d’assurance qualité, AAQ, Expert Group’s Report, 12.02.2015 ; - Sébastien Rinaldetti, Luxembourg Medical School – Was man über dieses Projekt wissen muss !, article paru dans De Bistouri – Edition 2, 2015; - Ludwig Neyses et cinq autres professeurs de l’UL, Luxembourg Medical School – A Novel Concept for Old and Future Problems, uni.lu, mars 2015; - l’étude Une « medical school » au Luxembourg?, publiée en mars 2016 par la Fondation IDEA, qui est un laboratoire d’idées autonome, créée à l’initiative de la Chambre de Commerce. Ces quatre documents peuvent être consultés sur Internet. Remèdes à la pénurie de médecins L’Association luxembourgeoise des étudiants en médecine voit dans la création de la LMS l’avantage d’éviter aux Luxembourgeois, désireux de faire des études de médecine, les difficultés d’admission dans les universités à l’étranger. De l’avis de cette Association, ainsi que de celui de l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD), cette décision permettrait d’éviter la pénurie de médecins au Luxembourg qu’elles attendent à partir des années 2020. Parmi les arguments étayant la thèse du manque futur de généralistes, on évoque : l’augmentation de la population ; le grand nombre de médecins qui partent à la retraite ; le vieillissement de la population entraînant des besoins médicaux croissants (selon les projections d’Eurostat, la population du Luxembourg de 65 ans et plus passera de 14,2% en 2015 à 21,8% en 2060). Comme autres considérations qui vont dans ce sens, il y a le fait que la nouvelle génération de médecins est moins disposée à renoncer à la qualité de vie au profit de l’activité professionnelle. Il convient de mentionner aussi l’effectif croissant de femmes dans le corps médical, dont les obligations familiales réduisent souvent le nombre d’heures pouvant être prestées. On pense que l’existence de la LMS encouragerait les Luxembourgeois établis à l’étranger à revenir au pays. Rappelons que les besoins annuels de nouveaux médecins ont été estimés à 100 par l’agence AAQ. Selon le Centre de documentation et d’information sur l’enseignement supérieur (CEDIES), le nombre des étudiants en médecine et en médecine dentaire résidents au Luxembourg s’élevait au cours de l’année académique 2014/2015 à 1100. Pour les étudiants ayant réussi la 1ère année de médecine à l’UL, 59 places avaient été attribuées en 2013, permettant de passer en 2e année dans les universités partenaires : 34 en France ; 15 en Belgique ; 10 en Allemagne. Pour ce qui est de la Belgique, il avait été initialement prévu que cet accord ne soit plus valable à partir de 2015. En ce qui concerne 15