Qu’en est-il au Lac-Saint-Jean ?
Nous avons longtemps pensé que notre lac et ses cours d’eau étaient protégés des invasions d’espèces aquatiques par les grands barrages et le climat nordique. À l’évidence, nous nous sommes trompés parce que les EEE sont bien là et cette fois, nous ne pouvons pas incriminer les porte-conteneurs.
Les pêcheurs connaissent bien le meunier noir, la perchaude, la barbotte brune et ces quelques espèces de poissons qui, sans être vraiment exotiques puisque indigènes dans le sud du Québec, étaient jusqu’à récemment inconnues dans notre région. Certaines ont été introduites pour la pêche sportive ou comme appât vivant, elles ont ensuite prospéré.
D’autres espèces ont été relâchées dans la nature lors du nettoyage d’un aquarium ou sont passées d’un bassin versant à l’autre accrochées à la coque d’une chaloupe. Parfois, il suffit de bottes ou de pneus souillés à l’occasion d’un voyage de pêche dans une autre région pour introduire de nouveaux organismes envahissants. Sans nous en rendre compte, nous ensemençons littéralement nos lacs et plans d’eau.
Prévenir plutôt que guérir
D’autres EEE présents au Québec menacent d’arriver chez nous, comme la fameuse moule zébrée. Il nous revient à tous d’être vigilants. Alors que débute la saison estivale, l’Organisme de bassin versant Lac-Saint-Jean participe à la campagne d’information du public sur les bonnes pratiques à avoir. Pour plus d’informations, consultez notre site internet
Meunier noir
Moule zébrée
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