À la découverte de la Route des milieux humides
À quoi pensez-vous quand on vous parle d’un « milieu humide » ? Probablement à une swamp infestée de maringouins ou à un étang couvert de foin.
Mais saviez-vous qu’il existe quatre principaux types de milieux humides ? Il est possible de différencier le marais, l’étang, le marécage et la tourbière grâce à la végétation qui y est présente. Le marais est le type le plus commun autour du Lac-Saint-Jean. Il est reconnaissable par les nombreuses plantes herbacées qui s’y trouvent, comme les quenouilles. L’étang, quant à lui, se compose d’une grande quantité de plantes aquatiques, c’est d’ailleurs un paradis pour les grenouilles ! Le marécage se trouve souvent en forêt dans une zone creuse où l’eau s’y accumule. Enfin, la tourbière est caractérisée par un épais tapis de mousse. Ce type de milieu humide se forme au fil du temps grâce à l’accumulation de matière organique mal décomposée.
À eux seuls, les milieux humides couvrent plus de 10 % du territoire québécois, soit près de 170 000 km2. Cela représente près de 170 fois la superficie du Lac-Saint-Jean! Malheureusement, ces milieux subissent des pressions dues notamment au développement des villes, des routes et des terres agricoles.
Cloé Fortin
Chargée de projet
Organisme de bassin versant du Lac-Saint-Jean
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