7
De plus, les infrastructures routières sont en mauvais état, les villes québécoises sont de plus en plus congestionnées, les accidents de la route font encore trop de victimes et, comme le souligne Environnement Canada, « les transports sont l'une des sources les plus importantes de pollution atmosphérique au Canada ». De plus, comme nous nous déplaçons plus que jamais en voiture, nous faisons moins d'exercice physique et notre santé en pâtit.
Bref, il serait plus que temps de savoir s'il n'y aurait pas quelques milliards à aller chercher dans un secteur qui pose tant de problèmes directs et indirects.
La solution pour assurer un développement durable est simple: il faut systématiquement prioriser le transport collectif et actif en offrant de véritables solutions performantes et abordables, aux résidants des zones périurbaines et des régions qui disposent de moyens limités, pour favoriser l’accès à l’emploi, à l’éducation, à des soins de santé et à la vie communautaire à un coût économique, social et environnemental moindre.
Faut-il rappeler que les investissements dans les transports collectifs créent 2,5 fois plus d’emplois et de retombées économiques que les investissements routiers. Qui plus est, ils contribuent efficacement à la lutte aux changements climatiques. Une menace bien réelle pour la collectivité.
Sans oublier qu’en réduisant le coût de transport des ménages québécois, les économies substantielles réalisées pourraient être réaffectées à d’autres fins plus utiles, par exemple en éducation ou pour une meilleure alimentation idéalement de proximité.
Donc, à la lumière de ces faits, il faut investir dans ces modes de transport puisqu’ils sont rentables économiquement, environnementalement et socialement.
Par Jean Dumais, Coordonnateur