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Dépenses moyennes des ménages au Québec en 2015
Revenu du ménage étant pour 2 adultes, 2 enfants de (69 215 $)
1er
2e.
3e.
4e .
Source statistiques Québec 2016
Le transport collectif et actif est-il un bon investissement ?
En avril 2016, Le gouvernement du Québec lançait sa nouvelle politique énergétique qui prévoit une réduction de 37,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de 40 % de la consommation de pétrole du Québec.
Au Québec, plus de 40 % des émissions de GES et 75 % de la consommation de pétrole sont liés aux transports.
De 2006 à 2013, il s’est ajouté en moyenne 80 000 véhicules au Québec. Le parc automobile québécois à près de 5 millions de véhicules à la fin 2015.
Depuis l’an 2000, la croissance du nombre de véhicules sur nos routes a été de près de 40 % à un rythme de croissance annuel de 1,9 % soit deux fois celui de la population.
Rappelons que le transport accapare plus de 15 % du revenu disponible des ménages québécois, un chiffre en croissance constante depuis quinze ans. C’est plus que pour l’alimentation. Seulement 4 % de moins que pour le logement qui constitue la plus grande dépense des ménages au Québec.
Les ménages québécois dépensent dans ce secteur 35 milliards de dollars par année essentiellement pour l'achat de véhicules, d'essence et de tout ce qui va avec (pneus, stationnement, entretien, assurance, etc.). Il faut ajouter les dépenses annuelles du gouvernement pour les routes, soit 4 milliards. Le secteur du transport nous donne une mobilité, évidemment essentielle à notre qualité de vie et à notre productivité. Mais en avons-nous pour notre argent ?
Le ratio des fonds gouvernementaux injectés dans le réseau routier, comparé au réseau du transport collectif et actif, est révélateur. Pour chaque dollar (1$) dépensé par un citoyen dans sa voiture privée, la société en débourse huit (8 $). Si ce même individu alloue un dollar (1$) au transport en commun, la collectivité en assume 1,30 $. Un bon investisseur saurait où assurer sa prospérité.