Luxury Indian Ocean LUXURY MAURITIUS No 5 EDITION 2018 | Page 44
GRAND ANGLE
Sport inter-collèges. Stade de Rose Hill,
1976. « Cet emplacement, je l’ai connu
cimetière. L’accès au stade était facile et gratuit. »
En y regardant de plus près, on repère l’écusson
du Collège du St-Esprit. Du coup, on sait
immédiatement que les filles, elles, sont du
Couvent de Lorette de Quatre Bornes, les
deux établissements voisins ayant dominé les
championnats d’athlétisme inter-collèges. Cela
provoquant quelques réelles frustrations chez
les autres. À une époque - avant 1977 - où ces
établissements étaient payants et d’accès fort
restreint. Autre temps !
Inter-college athletics. Rose Hill Stadium,
1976. “This site, I’ve know it when it was a
cemetery. Access was easy and free.” Watching
the shot more closely, one notices a Collège du
St-Esprit’s banner. Without much thinking,
it immediately appears that the girls are from
Loreto Quatre Bornes. These two neighbouring
establishments dominated the secondary
schools Track and Field championshps for
decades, provoking some frustrations among
other competitors. At a time – before 77 – when
secondary schooling was payable, with quite a
selective accesss. Other times.
Photo : Tristan Bréville
Photo : Tristan Bréville
Photo : Tristan Bréville
Trou d’Eau Douce, 1983. « Mon expo sur
la côte est, quand tout le village fut mon
invité d’honneur. Ils se reconnaissaient dans
les photos. Heureux et fiers ! », se souvient
Tristan Bréville. « En 1983, j’ai commencé
à photographier des villageois ». Les photos
furent exposées dans les villages. Des petits-
enfants se rendent aujourd’hui au Musée
de la Photographie, afin d’y trouver des
portraits de grands-parents photographiés.
« Nous avons pu contribuer à constituer
une mémoire des gens simples, ceux qui
n’auraient jamais pensé se retrouver sur les
cimaises », raconte Tristan Bréville.
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Trou d’Eau Douce, 1983. “My exhibition on
the East coast, when the whole Trou d’Eau
Douce village was my guest of honour. They
identified with the photographs. Happy
and proud,” remembers Tristan Bréville.
“In 1983, I started shooting villagers.” The
pictures were on display in the villages.
Grandchildren nowadays visit the Musée de
la Photographie, in the hope of f