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Le second K, Khalifa Sall : Après avoir occupé divers portefeuilles
ministériels sous le président socialiste d’Abdou Diouf, il a été élu maire de
la capitale en 2009 et réélu maire de Dakar en 2014. En mars 2017, il a été
placé en détention pour avoir détourné des fonds publics. Une enquête de 2,9
millions de dollars sur des fonds manquants dans la ville a accusé Khalifa Sall de
fraude, d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent. Il a finalement
été condamné en mars 2018 pour pour les délits d’ « escroquerie aux deniers
publics, » de « faux et usages de faux dans des documents administratifs » et
de « complicité en faux en écriture de commerce ».
Leurs arguments :
Leur ligne de défense est simple, l’absolution judiciaire passe par la politisation
des procédures et le dénigrement du système judiciaire.