d ' abord été retardés puis totalement abandonnés en 2022, compte tenu de la transition énergétique et des défis sécuritaires à venir.
Un écosystème d ' acteurs stratégiques piloté par l ' État
L ' industrie nucléaire française est structurée autour d ' un ensemble étroitement coordonné d ' entités soutenues par l ' État:
• Electricité de France( EDF), entièrement détenue par l ' État, exploite l ' ensemble des réacteurs nucléaires.
• Orano, détenue à 90 % par l ' État, gère l ' ensemble du cycle du combustible nucléaire, de l ' extraction de l ' uranium au combustible usé.
• L ' ANDRA gère les déchets radioactifs et supervise le projet controversé CIGEO en développement à Bure, prévoyant l’ enfouissement de déchets radioactifs à 500 mètres de profondeur dans le sol.
• Le Commissariat à l ' Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives mène des activités de R & D de pointe dans les domaines de l ' énergie nucléaire.
• L ' Autorité de sûreté nucléaire( ASN) et l ' Institut de radioprotection et de sûreté du nucléaire assurent le contrôle, la transparence et la sécurité.
• Framatome, détenue à 80 % par EDF, conçoit et fabrique des réacteurs et des composants nucléaires.
Ensemble, ces institutions gèrent chaque étape du cycle nucléaire, de la production à l ' évacuation, en assurant un contrôle complet du cycle de vie et un degré élevé de sécurité et de responsabilité publique.
L ' état du parc nucléaire: le vieillissement des infrastructures et la nécessité de les renouveler
Le parc nucléaire français est standardisé autour des réacteurs à eau pressurisée( REP), comprenant 56 unités de deuxième génération et un réacteur pressurisé européen( EPR) de troisième génération, qui est une conception spécifique et avancée qui a évolué à partir de la technologie REP, mise en service en décembre 2024 à Flamanville. Il s’ agit du premier réacteur construit depuis 1999.
Le long intervalle entre les nouveaux projets résulte de plusieurs facteurs: une surcapacité temporaire, un changement de politique en faveur des énergies renouvelables, des retards massifs ainsi que des dépassements de coûts dans les projets existants. Par exemple, l ' EPR de Flamanville a coûté plus de 23 milliards d ' euros, contre une estimation initiale de 3,3 milliards d ' euros.
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