Le Baromaître - Juillet 2019 - N°1 Le Baromaître - N°1 (1) | Page 27

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Association - Témoignages
stage. Je n'ai pas encore décidé, mais les opportunités sont
très intéressantes !
ue dirais-tu à des étudiants de Master ou des élèves
avocats par rapport à ces prix ou concours ?
Foncez ! Même si en l'occurrence je n'ai pas eu à faire la
démarche de m'inscrire à ce prix, ce genre de concours
peut vous ouvrir de nombreuses portes pour l'avenir.
C'est aussi un bon moyen de se tester, de valoriser ses
ualités et se challenger. 
Et justement l'EFB informe sur ces prix, c'est l'occasion.
Un dernier mot ?
Je tiens à féliciter Constance Hackenbruch ui est arrivée
en deuxième position et ui est également élève avocat à
l'EFB. Elle a même été mon binôme en foisonnement,
sacrée coïncidence ! Rires.
Il est important ue je remercie mon directeur de
mémoire et toutes les personnes ui m'ont soutenu dans ce
travail.
Les concours
d'éloquence
Amir N'Gazi
Élève avocat
Promotion Jean Michel Darrois
Amir N’gazi, élève-avocat de la promotion Jean Michel
Darrois, a été diplômé en droit des affaires des universités
de Paris X et Paris II et souhaite exercer en droit pénal et
en droit pénal des affaires. Nous l'interrogeons sur les
différents concours d'élo uence aux uels il a participé,
souvent avec succès.

A uels concours as-tu participé ?

J’ai participé à plusieurs concours d’élo uence, notamment
le concours Lysias Nanterre, dont j’ai été lauréat au cours
de ma licence ; au championnat du monde de débat
francophone dont j’ai remporté, avec mon binôme Kamel
Derouiche, le titre de vice-lauréat en 2017.
J'ai également participé au concours de la petite
conférence l’année dernière. En in, l’é uipe de l’EFB,
fondée cette année et dont je suis membre, s’est uali iée
pour la inale du championnat de France de débat ui aura
lieu en septembre.

L’important c’est de participer ?
Lors ue l’on débute l’art oratoire, en tout cas, en ce ui me
concerne, l’ambition première n’est pas de remporter tel
ou tel concours. Pour ma part, je souhaitais m’exercer à la
prise de parole en public, je souhaitais progresser et
toucher du bout des doigts cet exercice périlleux u’est la
plaidoirie. Evidemment, ensuite au il des années, outre la
progression ui reste un objectif central, mon objectif a
voulu 
été de remporter des concours. Plus l’on est expérimenté -
uel ue soit le domaine - plus l’on devient exigeant avec
soi-même et moins l’on conçoit la défaite.

ue dirais-tu à uel u’un ui hésite à se lancer ?

Pour ceux ui hésitent à se lancer, il est important de
rappeler une chose importante : vous n’avez rien à perdre.
La prise de parole en public est un exercice si périlleux (en
tout cas aux yeux de la majorité des personnes) ue le seul
fait ue vous osiez vous lancer sera déjà perçu comme une
preuve de courage et suscitera la bienveillance des autres.
La plupart du temps, la peur vient essentiellement du
regard des autres. L’on pense ue l’on va être jugé ou
criti ué.  Non seulement l’on se trompe sur la façon dont
les autres peuvent nous percevoir, mais de surcroît, lors
d'un discours, une fois lancé, on  ne pense plus à cette
foule, on ne pense u’à son discours. Il faut essayer de
désacraliser le regard de l’autre et ne pas sous-estimer ses
propres capacités, notamment sa capacité à progresser.
Avec de l’entrainement tout le monde peut
signi icativement progresser. Par ailleurs, le stress est
inhérent à la prise de parole en public, il ne disparaitra
jamais, il serait même in uiétant u’il disparaisse car il a
un effet stimulant.
Toutefois, à mesure ue l’on engrange de l’expérience, on
le gère de mieux en mieux et il n’a plus l’effet paralysant
u’il pouvait avoir initialement.

 merdi ue
LE BAROMAÎTRE
la revue des élèves avocats