Si vous n’êtes pas passé par la case Antidote/ProLexis, vous pouvez recourir au correcteur de votre
logiciel de traitement de textes. Certes, il est maladroit et voit des fautes là où il n’y en a pas (et vice-versa
malheureusement). Mais on peut en tirer le maximum en révisant systématiquement les cas qu’il repère,
dictionnaires et grammaires sous la main ou à portée de clic.
Inutile de chercher des complications :
–
pour la conjugaison et l’orthographe générale, rien ne vaut le Bescherelle – à piquer à votre
cousin, neveu, fils… qui ne s’apercevra pas de sa disparition ;
–
pour la grammaire, chacun son préféré,
o
La Grammaire,
o
Les difficultés du français chez Larousse sont de bons compromis entre la facilité de
recherche et la quantité d’informations disponible ;
–
pour le vocabulaire : (si, si : on a vite fait de prendre un masculin pour un féminin et un « h »
aspiré pour un « h » muet) Le Robert en autant de volumes qu’on souhaite. Les aspirations et les genres y
sont notés de manière claire et, petit bonus, les définitions y sont particulièrement bien rédigées et sans
ambiguïté ;
–
pour l’usage des prépositions avec les verbes qui en ont plusieurs, les cas bizarres et toutes
les questions complexes, l’inusable Grevisse, Le Bon Usage. Attention c’est une grosse bête avec plein
d’articles, de paragraphes et de cas bis. On peut aussi se contenter des extraits thématiques très bien faits
et très didactiques que sont notamment La Préposition et La Ponctuation.
Comment ça la ponctuation ? Hé oui ! Ça compte aussi, et pas
qu’un peu. Elle fait partie de l’ensemble plus général de la typographie. Si
vous n’avez pas pu nettoyer le texte grâce à un logiciel automatique (là, je
vous plains), il vous faut d’abord rendre visibles les espaces et autres
retours de chariot. Et enlever les espaces en trop, ajouter des espaces
insécables là où ils sont nécessaires… Le plus simple : régler les
paramètres concernés de votre traitement de texte en consultant l’aide ;
c’est plus simple qu’on ne le croit et ça vous fera gagner un temps fou.
42