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Comme la plupart de ses confrères, il observe un intérêt marqué pour des objets situés en dehors des grands centres. Certains n’ hésitent pas à chercher des maisons individuelles à des prix abordables, à distance des grands centres urbains. Par exemple, Naef a mis récemment en vente sept villas à Saint-Oyens( VD), dans les hauteurs de Nyon. Plus la situation est excentrée, plus il est possible d’ acquérir une maison individuelle en dessous du million. Dans le cas de la Côte vaudoise, région très prisée, une villa de 200 mètres carrés avec sous-sol et 800 mètres carrés de terrain se vend en effet dans une fourchette de prix allant de 1,3 à 1,7 millions.
Mais si l’ activité de construction s’ intensifie dans les communes périurbaines, le risque d’ une suroffre pointe à l’ horizon. Tout le contraire des centres, où la pénurie de terrains freine la croissance de l’ offre.
Du côté de Wüest & Partner, l’ on relève que les prix des villas ont évolué positivement en 2016 et devraient connaître une légère hausse en 2017(+ 0,6 %). Mais la demande se concentre sur les objets simples et sur certains emplacements. Les régions touristiques sont perdantes avec une baisse de prix de-8 % l’ an passé. Sur le front des investisseurs, l’ optimisme reste de mise, les taux d’ intérêt restant très faibles actuellement. Dans le contexte volatile du marché des actions, les placements immobiliers conservent toute leur attractivité et la pression sur les rendements initiaux bruts atteint des niveaux inégalés.
SUR LE PLAN DES TENDANCES D’ HABITAT, ENFIN, LE BESOIN EN MICRO-LOGEMENTS SE FAIT DE PLUS EN PLUS RES- SENTIR.
Toujours plus de personnes vivent seules et Credit Suisse observe ainsi un intérêt pour le segment des petites surfaces. C’ est tout particulièrement le cas dans les villes et partout où les prix sont plus élevés qu’ en périphérie ou en zone rurale. Ce phénomène se traduit par une hausse sensible de une hausse de constructions de micro-appartements. Une formule qui pourrait bien s’ avérer rentable pour les propriétaires.
PPE pourraient ainsi augmenter de 0,3 % en 2017, en partant du principe que l’ offre devrait se contracter en 2017.
Du côté de Credit Suisse, l’ accent est mis sur la difficulté croissante des ménages à accéder au logement en propriété. Et de pointer du doigt le relèvement des exigences financières qui empêche désormais un nombre croissant de ménages d’ acquérir leur propre logement. Dans ce contexte, le faible niveau des taux hypothécaires ne change rien à la donne. En 2017, Credit Suisse estime ainsi que la demande va se tourner toujours plus vers les régions qui restent abordables et le segment des prix faibles à moyens. Bien que les experts immobiliers du Credit Suisse s’ attendent à une poursuite du renchérissement des logements en propriété dans ces régions, les prix dans les régions onéreuses devraient dès lors continuer à chuter, mais à un rythme plus modéré que l’ année dernière. Les économistes du Credit Suisse tablent sur un recul des prix de ce type de logements ne dépassant toutefois pas 0,5 %.
Pour Nicolas Sabater, directeur de l’ agence Naef de Nyon et membre de la direction générale, la demande reste dynamique sur les objets neufs.
« L’ ESSENTIEL CONSISTE À NE PAS PROPOSER DES PRO- MOTIONS TROP CHÈRES, » EXPLIQUE-T-IL. SON ANALYSE REJOINT D’ AILLEURS CELLE DES GRANDES BANQUES.