Le travail à temps partiel
Le travail à temps partiel chez les jeunes : une solution prometteuse pour l’avenir de notre province
par Olivier Cantoro, Raphaël Fournier, Philippe Guerrier (Foyer 54)
L’adolescence est une période de notre vie basée sur l’adaptation et l’accomplissement. Plusieurs étapes sont franchies telles que les premières amours, les nouvelles expériences et, le plus important, le premier emploi. Alors que certains affirment que le travail à temps partiel (TTP) chez les jeunes apporte trop de désavantages, d’autres pensent qu’il serait bénéfique pour nous, les étudiants du Québec, de se développer en s’engageant dans un emploi en même temps que de continuer nos études. Nous croyons fermement que le travail à temps partiel chez les jeunes de notre génération pourrait fortement nous aider à nous accomplir dans notre avenir et que c’est une excellente préparation à la vie qui nous attend après nos études. Étant nous-mêmes élèves de 5e secondaire, nous sommes bien placés pour vous donner notre opinion face à cette controverse.
Tout d’abord, une grande majorité de personnes affirme que le travail à temps partiel, communément appelé TTP, chez les étudiants de 5e secondaire du Québec n’est pas une bonne initiative. Il paraît que cela comporte plusieurs désavantages tels que le manque de sommeil, une diminution d’activité sportive, un déclin des notes à l’école et même la consommation de substances illicites. Nous ne partageons pas le même point de vue que ces gens-là. Nous concédons que certains emplois ne sont pas une partie de plaisir. Par exemple, être gardien de nuit est plus exigeant qu’être un commis à la caisse dans un magasin de vêtements. Cependant, le TTP pour nous, les élèves n’est pas seulement constitué de points négatifs. Il développe graduellement notre sens des responsabilités et nos compétences organisationnelles. En effet, les jeunes vont apprendre à gérer leur horaire en fonction de leurs heures d’école et de travail. Cela veut dire qu’ils sauront exactement le laps de temps qu’ils auront pour effectuer leurs travaux, pour réviser leurs études et pour s’amuser. Cela veut aussi avancer que la conscience des élèves par rapport à leurs études va aussi se faire plus flagrante. Ainsi, un jeune ayant un TTP, qui a le choix entre faire une sortie entre amis ou étudier pour un examen très important, va choisir de s’instruire. Selon une étude de Shawn Hammond sur les effets du travail sur le succès académique, un étudiant qui occupe un emploi à temps partiel obtient souvent de meilleurs résultats scolaires qu’un jeune qui ne travaille pas. Bref, le TTP pour les étudiants du secondaire est une bonne idée puisque cela les aide dans la planification de leur horaire et dans le développement de leurs obligations.
Ensuite, une partie de la population pense que le fait d’avoir un emploi à temps partiel chez les adolescents est désavantageux pour ceux-ci, car une baisse du rendement scolaire pourrait survenir et leur avenir serait alors incertain. Nous ne sommes pas de cet avis, car ce n’est pas le cas pour nous, les étudiants, qui sommes responsabilisés et assidus au travail. Selon Jennifer Guthrie (Métro, 17 avril 2008), plus de 85 % des jeunes adultes aux études occupent un emploi rémunéré. Cela s’explique par le fait que travailler dans une entreprise à temps partiel lorsqu’on est aux études secondaires apporte de nombreux avantages tels que de se préparer pour la vie future qui nous attend en dehors de notre vie scolaire. En effet, avoir un emploi à temps partiel lorsque nous sommes encore étudiants nous amène à avoir un horaire de vie plus chargé que ceux qui n’ont pas d’emploi. Or, cela nous oblige forcément à nous responsabiliser par le fait de prendre de l’avance pour des travaux à remettre par exemple. De plus, qui dit emploi, dit rémunération! En ayant un réel emploi à un plus jeune âge, nous, les adolescents, apprenons réellement la valeur de l’argent et donc, nous apprenons éventuellement à gérer cet argent si bien mérité.
Bref, nous sommes entièrement d’avis que nous, les élèves québécois, devons prendre l’initiative de travailler à temps partiel durant notre période scolaire en raison de la préparation bénéfique que cela apporte à notre vie future et du sens des responsabilités que cela nous procure. À notre avis, votre sensibilisation, chers lecteurs et lectrices de nos journaux québécois, est primordiale pour faire avancer notre génération future vers un autre niveau. Rendre les jeunes de notre génération responsables et aptes au boulot n’est qu’un bonus pour l’avenir que connaîtra notre province.
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