La Gazelle | Page 110

évasion fly away ? ????????? visite guidée I guided tour I ??????? ????? ?????? 1 2 Respirez l’art 1. Entrée du très célèbre hôtel Connaught et sa fontaine réalisée par l’architecte Tadao Ando. I Entrance of the very famous Connaught Hotel and its fountain created by architect Tadao Ando. I ????? ???? ????? ??????? ???????? ????? ??????? ????????? I .???????? ??????? 2. La tour de Big Ben. Big Ben Tower. I I I .???? ??? ?????? 3. Mint, la boutique tendance du design et mobilier londonien. I Mint, the trendy design and londonian furniture boutique. I ?????? ??????? ??????? ???????? ?? ??????? ? ?????? ???? ?????? I .???????? ?????? La Gazelle 54 I 112 A Londres, l’art est là, devant nos yeux, à chaque coin de rue: les statues d’Antomy Gormley surveillent nos moindres faits et gestes depuis les toits, les miroirs teintés de rouge d’Anish Kapoor décuplent les Kensington Gardens au sein de Hyde Park, Thomas Heatherwick imagine un pont qui s’enroule tandis qu’Ai Wei Wei déverse des millions de graines de tournesol en céramique peintes à la main dans le Turbine Hall de la Tate Modern. Et le Gentlemen’s Club Chelsea Art Club accueille et loge des artistes du monde entier pour la modique somme de 40 livres la nuit. Londres respire l’art… D’ailleurs, en poussant la porte de chez Rupert Sanderson, dernière boutique de chaussures à la mode, dans la veine de Christian Louboutin ou Roger Vivier, on pense enfin pouvoir se concentrer sur l’achat d’une magnifique paire de bottines en poulain rouge… Pas du tout ! L’enseigne a été transformée en un pop-up store baptisé “The House of Vol- taire” pour venir en soutien à l’association artistique éponyme qui offre, depuis 1994, une quarantaine de studios à de jeunes artistes sur Voltaire Road, à Clapham. Refusant de commercialiser leur travail à travers des galeries ou espaces commerciaux, ils vendaient ici en direct, juste avant Noël, aux plus riches clientes de Mayfair. Le butin fut conséquent et le soutien généreux : de mémoire d’homme, on n’avait jamais vu autant de chignons se crêper pour acquérir toiles, objets et sculptures ! « Londres est une véritable plateforme, elle permet toutes formes de rencontres fortuites ou programmées. C’est le cas de l’art public qui surprend chaque jour des milliers d’habitants et visiteurs. Il fait aujourd’hui la vraie spécificité artistique de la capitale. Entre les interstices, Londres permet aussi des raccourcis et favorise les juxtapositions, entre squat et neuf, grand capital et artiste balbutiant. À Londres, rien n’est jamais véritablement cloisonné. I