La fabuleuse odyssée théâtrale des sixièmes La Fabuleuse Odyssée Théâtrale des Sixièmes | Page 63
Circé : (poussant un cri d’effroi) Mais qui es-tu donc ? Serais-tu un dieu dont j’ignore l’existence ? Où
serais-tu ce fameux Ulysse tellement rusé dont même Hermès parle ? Nul n’a jamais réussi à échapper à
ce breuvage comme tu viens de faire ! Mais assez parlé, vient donc dans mon lit, et laissons l’amour nous
unir.
Ulysse : (éclatant de rage) Chienne ! Comment oses-tu me demander ça quand tu as transformé mes
compagnons en porcs ?! Tu n’es qu’une sorcière et sois maudite ! Mais j’accepte ta proposition
seulement si, en échange, tu délivres mes compagnons enfermés dans ta porcherie et que tu ne me
prennes pas ma virilité une fois que je serai nu !
L’Aède : Une fois que Circé a juré par le grand serment des dieux, Ulysse monte dans son lit. Sa couche
obtenue, Circé doit garder sa promesse. Elle va dans la porcherie pour délivrer les compagnons d’Ulysse
qu’elle avait condamnés de son terrible sortilège. Elle les frotte d’une autre drogue pour enfin leur
rendre leur véritable forme humaine.
Les compagnons : (en chœur) Ô Ulysse ! Nous te devons tout ! Meri, merci, merci encore !
Ulysse : Mes valeureux guerriers, cessez de pleurer et allons donc fêter cette victoire !
L’Aède : Ils dansent, boivent et mangent toute la nuit, même la terrible Circé au cœur de pierre se joint à
eux.
Epilogue
par Prune Kalfon et Juliette Lemley
L’Aède : Cela faisait plus d’une année qu’Ulysse et ses compagnons étaient sur l’île de Circé. Ils
songeaient tous au retour. L’homme aux mille ruses demanda donc à la grande magicienne de tenir sa
promesse en lui montrant le chemin pour Ithaque. Quelques temps après, le fils de Laërte apprit qu’il
devait passer par le pays des morts pour y consulter l’esprit du Thébain Tirésias dans la demeure
d’Hadès et de la terrible Perséphone. Ils remercièrent Circé du fond du cœur qui leur offrit un agneau
et une brebis noire, et déployèrent les voiles blanches.
Le prochain épisode, les sirènes !!!
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