La fabuleuse odyssée théâtrale des sixièmes La Fabuleuse Odyssée Théâtrale des Sixièmes | Page 57

Euryloque : (surpris) Oh ! J’aperçois un palais majestueux ! Matelot 1 : Cette voix vient-elle de là ? Est-ce une mortelle ou une déesse ? Matelot 2 : Approchons-nous. Euryloque, reste ici et préviens Ulysse s’il nous arrive malheur ! Matelot 1 : (Frappe à la porte, Circé ouvre) Que faites-vous seule sur cette île ? Circé : Oubliez-ça, voyageurs. Venez-vous rafraîchir dans ma demeure. Matelot 2 : Avez-vous du vin ? Nous sommes assoiffés ! Narrateur : Elle rajouta une drogue dans le breuvage sans que les matelots ne la voient. (Elle tendit le vin) Matelot 2 : Délicieux ! Merci pour ce . . . (Les matelots ont la nausée, sortent de la scène, reviennent en porc) Narrateur : Euryloque, affolé par ce qu’il venait de voir, alla chercher Ulysse afin qu'il revienne sauver ses compagnons. Tableau 2 par Thomas CARRÉ, Pierre DUCROIZET, Damien FOURNIER, Edgar GUÉNON Scène 1 L’Aède : L'ingénieux Ulysse étant sur le bateau vit Euryloque. Celui-ci annonça à Ulysse le malheureux sort de leur compagnon. Ulysse aux mille ruses prit son épée aiguë et son arc. Il se mit en route pour le palais. Passant par les bois, il s'arrêta devant un adolescent au corps musclé au nom d'Hermès. Hermès : Malheureux, mais où vas-tu ? Circé l'empoisonneuse te capturera comme une souris dans une souricière. Prends cette herbe magique, elle éloignera de toi le jour fatal. Circé te fera boire sa drogue mais tu y seras insensible. Sors ton épée de ton fourreau, Circé aux yeux dorés te proposera sa couche. Mais tu devras la faire jurer sur le Styx de na pas t'enlever ta virilité et de rendre la liberté a tes compagnons. Ulysse : Hermès, messager des dieux, merci pour tes conseils. Je prends compte de tes avertissements et je garde cette herbe auprès de moi. (Chant de Circé) L’Aède : Ulysse, à la sagesse infinie, continue son chemin vers le palais de Circé aux cheveux bouclés. Arrivé à sa porte, il appela la sorcière. Une servante lui ouvrit la porte et l'accompagna jusqu'à la salle du banquet où Circé, aux boissons empoissonnées, l'attendait. Circé donna une coupe à Ulysse et lui dit: « Prends de ce vin mielleux et de cette viande de porc à la tendresse inégalable.» Ulysse but et mangea (Il faisait des bruits de cochon pour tromper Circé : glouglouglou) et se tournant vers Circé aux cheveux dorés, il sortit son épée de son fourreau et menaça la nymphe. Circé : Ne me tue point, et vient plutôt dans mon lit, vaillant Ulysse, pour que nous nous abandonnions à l'amour. 57