La fabuleuse odyssée théâtrale des sixièmes La Fabuleuse Odyssée Théâtrale des Sixièmes | Page 36
Saynète 3
par Gary Uzan, Solal Zana, Oscar Bruel Benguigui, Timothée Issenmann
Ulysse : Mes chers amis, écoutez ce que je vais vous dire. Avant tout, nous allons passer devant les
magnifiques sirènes qui nous piègent par leurs chants si doux et si mélodieux. A moi seul la belle Circé
autorise de les entendre chanter; mais surtout, nouez-moi les mains et les pieds par de solides cordes.
Debout contre le mât, je ne pourrai ainsi me débattre et me détacher. Si je vous supplie, si je vous
ordonne de me détacher, resserrez au plus fort les nœuds ! Et vous, camarades, je vous ordonne de vous
boucher les oreilles avec de la cire pour que vous échappiez à la mort.
Matelot Euryloque : Enfant de Zeus, fils de Laërte, ingénieux Ulysse, Hermès, le messager rapide et clair,
va nous aider pour notre long voyage jusqu'à Ithaque. Nous espérons que les dieux Olympiens nous
protègerons de ces grands périls.
Ulysse : Attachez-moi bien ! Je ne veux pas aller voir ces merveilleuses sirènes aux cheveux bouclés. Je
vous ordonne de serrer les cordes pour me retenir prisonnier sur ce bateau. J'ai peur d'être séduit par les
voix mélodieuses des sirènes.
Matelot Roberto : Très bien, Ulysse aux mille ruses. Nous allons respecter tes ordres ! Tu n'iras pas les
voir et tu ne seras pas séduit.
Matelot Omar : Car tu nous as sauvés des Lotophages, des Cyclopes, des Lestrygons et des Cicones. Merci
à toi car tu nous aide partout où on va.
Ulysse : Merci à vous de m'avoir été aussi fidèles. Et si je meurs dans mon retour à Ithaque ou si l'un de
vous meurt, je ne vous oublierai jamais.
Matelot Omar : Nous aussi, nous songerons à toi chez Hadès, chef !
Matelot Roberto : Euh... Oui chef !
Matelot Euryloque : Très bien, chef !
Ulysse : Allons-y. Je vous souhaite une bonne traversée marine accompagnée de femmes enchanteresses.
Saynète 4
par Olympe Guillet et Lola Jourdain
L’Aède : Ulysse et ses compagnons arrivèrent vers l'île des sirènes et le Dieu Eole fit arrêter le vent fort.
Les matelots continuèrent à ramer pendant que l'illustre Ulysse pétrissait la cire de ses blanches mains.
Quand la cire fut assez molle, Ulysse la mit dans les oreilles de chacun de ses compagnons. Enfin, ils
l'attachèrent au mât afin qu'il ne puisse plus bouger. Les matelots se remirent à ramer en direction de
l'île des femmes poissons au chant mélodieux.
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