La fabuleuse odyssée théâtrale des sixièmes La Fabuleuse Odyssée Théâtrale des Sixièmes | Seite 26
Circé : Episode de l’arrivée, de la chasse, de la fête et du tirage au sort
Scène 1
Par Naomi Vereecke, Eden Lechelle, Eléonore Halut, Tituan Leroux
Narrateur : (Ulysse, maintenant vieux, avec une barbe blanche, une toge et un vieux parchemin) Moi, Ulysse aux
mille ruses, fils de Laërte, je vais vous conter une de mes dramatiques et palpitantes aventures.
Le gong sonne 3 fois. Les marins se montrent épuisés et ne rament pas très vite.
Compagnon 1 : (avec un tee-shirt à rayures et un bonnet à pompons) Ulysse, nous sommes épuisés !
Compagnon 2 : (même chose) Prenons un peu de repos !
Compagnon 1 : (essayant de convaincre Ulysse) La mer domptée par le puissant Poséidon nous a pourchassés
jusqu’ici et nous souffrons de fatigue !
Compagnon 2 : (insistant et acquiesçant) Oui ! C’est exact ! Après avoir vaincu le géant, Polyphème, cette
bête, infâme, cruelle nous sommes devenus complètement exténués !
Ulysse : (avec une épée, un ceinturon, un casque guerrier et une armure) Allez, courage compagnons !
Regardez ! (Pointant du doigt une île) Il y a une île là-bas au loin ! Les dieux de l’Olympe nous
soutiennent.
Les marins lancent des soupirs exaspérés. Le rythme s’accélère. Les compagnons s’efforcent de ramer plus vite. Ils sont
épuisés, ils transpirent.
Compagnons : (serrant les dents) Oh hisse ! Oh hisse ! Les dieux nous soutiennent ! Oh hisse !
Ulysse : Nous sommes arrivés ! Jetez l’ancre ! La nuit va bientôt faire tomber son drap de soie noir.
Faites vite !
Narrateur : (mystérieusement) Nous accostâmes bientôt sur cette île divine, qui comportait des feuillages
épais et broussailleux. Un énorme rocher se dressait au beau milieu de cette forêt luxuriante, un croc
acéré qui fendait le ciel nocturne. Mais l’île en question appartenait à une déesse qui parlait le langage
des hommes : la belle Circé aux cheveux bouclés, rusée comme un serpent. Moi et mes compagnons ne
le savions malheureusement pas, et nous décidâmes de nous reposer et de festoyer.
Compagnon 1 : (soulagé) Ah ! Enfin un peu de repos ! Mes bras sont tout engourdis.
Compagnon 2 : Moi de même. Mangeons et faisons une offrande aux dieux bienheureux qui nous ont
laisser parvenir jusqu’ici !
(Ils sourient et commencent à danser et mang