La culture squat à Genève
Ce qui m ’ a touché le plus pendant le semestre à Genève , c ’ était les squats . Pour ceux qui ne connaissent pas , le squat se définit , selon Péchu , « comme l ’ action d ’ occupation illégale d ’ un lieu en vue de son habitation ou de son utilisation collective […] aussi bien [ que ] le lieu occupé ». Genève , jusqu ’ à récemment , nourrissait un riche archipel de squats dans lequel une culture vibrante prospérait . Pendant les années 1990 , il y existait 127 bâtiments squats , des boites de nuit , bistros , et groupes de théâtre . Malheureusement , la réalité des squats de nos jours est sombre .
Pour moi , ce que les squats représentent le plus c ’ est la vie en collectivité et la liberté . Dans les entretiens que j ’ ai effectués avec les ancien . ne . s et actuel . le . s squatteur . euse . s , chaque personne a confirmé que cet aspect de la vie en squat est le plus attirant . Ils ont réalisé des projets ensemble , crée des lieux culturels bon marché , et ils ont été responsable pour la naissance d ’ une économie entier dans la ville de Genève . Bien que les effets de ce mouvement soient toujours visibles , des lois et un gouvernement de droite ont écrasé ce mode de vie et son influence . Quelques lieux culturels liés au mouvement existent encore , ainsi qu ’ une poignée de squats , mais ce n ’ est pas du tout comme avant . Quand j ’ étais dans le coin , un groupe a occupé un bâtiment près de la gare , mais la police leurs a vite expulsé . Ce groupe appartient à l ’ espèce de squatteur . euse . s qui lutte pour une multitude de motifs , par exemple l ’ accueille des immigrants après le suicide d ’ un jeune homme , Alireza , qui allait être déporté du pays en décembre 2022 .
Quand il y a des bâtiments vides pendant des années , et des personnes qui n ’ ont pas les moyens pour payer un loyer aussi élevé comme ceux à Genève , il est logique de les occuper , et ce ne devrait pas être illégale . Est-ce que c ’ est juste d ’ élever le prix de l ’ immobilier tandis que tels endroits restent abandonnés ? Il faut que les propriétaires très riches les vendent au conseil municipal pour qu ’ il puisse créer des logements abordables , ou bien des espaces culturelles et collectives .
Une image d ’ un squat à Genève par Josh hier
Page 26 Images : Josh Hier