La Dépêche SPRING 2025 | Page 23

La France était l ’ un des plus grands colonisateurs du monde , et en conséquence , la police française de nos jours a hérité les valeurs racistes de cette époque-là – soit , effectivement , l ’ enfant des forces de police du passé . Un exemple est La Brigade Anticriminalité ( BAC ), un service des policiers en civil . Ayant été créée en 1971 en Seine- Saint-Denis par un ancien haut fonctionnaire aux colonies , la BAC a manifestement les objectifs teintés de racisme . Elle a été basée sur la Brigade Nord- Africaine : une section de la Service des affaires indigènes nord-africaines qui surveillait les nord-africains à Paris entre 1925 et 1945 . On ne peut pas oublier aussi Le Massacre de Paris de 1961 où la police , dirigée par Maurice Papon , a tué plus de 200 algériens . Après plusieurs incidents violents à caractère raciste , Papon est devenu un politicien gaulliste . En 1998 , il a été condamné pour crimes contre l ’ humanité commis entre 1942 et 1944 en collaboration avec le troisième Reich comme secrétaire général de la préfecture de Gironde . Sa carrière brillante en tant que fonctionnaire souligne les liens forts entre l ’ État français , la brutalité policière et le racisme .
Bien que cette violence soit liée inextricablement avec le racisme , la modification de la loi de 2017 légalisant l ’ usage des armes pour encore plus de situations et une méthode du maintien de l ’ ordre extrême ont aussi provoqué plus de meurtres aux mains de la police . La violence policière touche le monde entier , mais la police française pose un problème assez unique . Son niveau d ’ armement ( en Grande Bretagne par exemple , uniquement certains de la force peuvent porter les armes ), les stratégies qui encouragent l ’ agressivité et une telle histoire des régimes d ’ oppression rendent la brutalité inévitable . Soit législation plus sévère pour l ’ usage des armes ou la création d ’ un système alternatif , la France a besoin de changement , pour que les injustices puissent s ’ arrêter .
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