La liberté de la presse dérange, et
cela continuera
E
RDOGAN
Hugo Raffort
Lycée Jacques Prévert, Taverny, TES2
À
PARIS,
quand
un
homme méprisant les libertés est
confronté à un journaliste français.
En visite officielle à Paris, R ecep
Tayyip Erdogan a lors d’une
conférence de presse conjointement
tenue le 5 janvier avec son homologue
français Emmanuel Macron, répondu
sèchement à la question des
journalistes.
En effet, le président turc a semblé
agacé, sinon surpris, par les questions
posées. Peut-être, pensait-il, que les
journalistes se retiendraient de le
confronter à la réalité.
L’ambiguïté des liens, que ce dernier
entretiendrait avec les terroristes
islamistes, a fait l’objet d’une première
question, formulée par Laurent
Richard, journaliste pour France 2..
LR : « Monsieur le Président Erdogan,
la
France,
l’Union
Européenne
peuvent-elles décemment vous faire
confiance en matière de lutte contre le
terrorisme ? Sept ans après le début
du conflit en Syrie,
regrettez-vous d’avoir fourni autant
d’armes, autant de munitions aux
groupes combattants islamistes et
d’avoir laissé passer autant de
djihadistes en Syrie, en route vers la
Syrie, par votre pays : la Turquie ?
De la même façon, au regard du
risque qui nous préoccupe tous
aujourd’hui, le retour des djihadistes
sur le sol européen et en France
entre autres. Avez-vous OUI ou NON,
comme des informations nous sont
parvenues, fait libérer des membres
de DAESH, en échange de la
libération du personnel turc du
Consulat Turc de Mossoul, dont des
ressortissants européens ?
Avez-vous des nouvelles de
ces djihadistes français,
anglais,
autrichiens,
allemands, savez-vous ce
qu’ils sont devenus ? Et
avez-vous
partagé
ces
informations
avec
les
services français ? »
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