L' Apostrophe Numéro 1 | Page 15

De plus, les médias privés qui sont la plupart des propriétés étrangères notamment allemandes et autrichiennes, subissent des pressions économiques de la part du gouvernement polonais. S'en suit, d'une perte de certaine liberté individuelle, notamment en ce qui concerne l'interruption volontaire de grossesse, "Nous voulons amender la loi en vigueur en Pologne en supprimant l'un des trois critères autorisés", a indiqué Kaja Godek, responsable du Comité Stop Avortement. Sachant que le PiS est un parti conservateur et très proche de l’Église Catholique, ceci rend donc possible le durcissement de la loi. Le président Andrzej Duda, a déjà annoncé qu'il allait signer la loi si elle est adoptée ainsi que Beata Szydlo ( Cf Beata Szydlo a présenté sa démission, et c'est l'ancien ministre des finances Mateusz Morawiecki est le nouveaux 1er ministre depuis le 7 décembre 2017). La loi concernant l'avortement va être débattue au Parlement début 2018. démocratie, ce qui doit alerter l'opinion publique en Europe. Mise en garde, par L'Union Européenne, concernant les réformes du système judiciaire, qui menace l'état de droit, la commission européenne pourrait donc déclencher l'article 7 du traité européen, visant à suspendre les droits de vote de la Pologne. Nous assistons également à une montée du racisme, de plus en plus importante en Pologne, ce fût le cas le 11 novembre 2017, 60 000 personnes réunies par l'extrême droite, et scandant des slogans racistes, nationalistes et d'islamophobes. Le pays glisse peu à peu vers une forme de dictature, une situation qui pourrait entraîner  d'autres pays dans la même voie ?  Depuis son arrivée au pouvoir, le PiS restreint considérablement la liberté de la presse, ainsi que la liberté individuelle tout en étant une 12