24h/24h. Ça t’apprend quand même à vivre en
communauté même avec des gens qui ont été castés
pour être différents de toi. Avec tout ça, j’ai vraiment
gagné en maturité.
Sur le plan financier, ce n’est pas inintéressant. Il y
a de l’argent à se faire comme partout. Mais comme
partout, tout le monde n’en gagne pas beaucoup non
plus. Le revers de la médaille c’est que cette notoriété
soudaine peut parfois gonfler l’ego et la fierté. On a
tendance à vouloir sortir, inviter ses amis en soirées
et rapidement tout dépenser. Vu qu’à de rares
exceptions, il n’y a pas de carrières basées sur la télé
réalité. Certains se sont rapidement retrouvés dans
une situation compliquée.
C’est une expérience unique, qui, si je ne l’avais pas
vécu, aurait toujours été un rêve. Je me sent vraiment
chanceux.
Aujourd’hui tu viens d’ouvrir ton institut de beauté,
"La French" ,un nails bar, c'est plutôt original...
(rires) Si tu m’avais parlé d’ongles il y a un an j’aurais
rigolé. J’avais envi d’investir dans un business, et
mon idéal aurait été un bar. Après réflexion nous
avons décidé, mon associé et moi, de nous lancer
dans la beauté parce qu’on pense que c’est porteur.
Mais je t’avoue que l’idée au départ me faisait sourire.
Et c’est toujours drôle d’être là où on ne t’attend
pas ! Aujourd’hui après une formation d’un mois et
demi je peux même faire une pause de vernis semi
-permanent ! (rires)
qu’on apprend les vraies valeurs de la vie dans la
modestie. Pour autant, on ne va pas se le cacher, la
vie n’y est pas toujours facile mais il ne faut pas se
laisser tenter par la facilité.
Tu as toujours voulu faire du théâtre ?
Non pas vraiment, j’ai pris des cours pendant un an
quand j’avais 10 ans au Conservatoire de Drancy,
mais c’est tout. Pour être honnête, j’ai assisté à ma
première pièce de théâtre quand j’avais 23 ans. Avant
je pensais que c’était une chose réservée à une élite.
La pièce s’appelait « le repas des fauves » et je l’ai
trouvé extraordinaire. De là j’ai commencé à aller
régulièrement voir d’autres pièces. Puis m’est venue
l’envie d’y jouer. J’avais néanmoins une certaine
crainte de savoir si j’en étais vraiment capable. Au
théâtre tu n’as pas le droit à l’erreur quand tu joues
devant 200 personnes. Cela représentait pour moi un
gros challenge. On m’a donné ma chance et ça fait 2
ans que ça dure !
Es-tu prêt à accepter d’autres émissions de tvréalité ?
Oui pourquoi pas ! Je ne suis vraiment fermé à rien. Il
faut simplement que le projet me plaise et que je sois
sûre de m’y amuser. Je tenterai bien une émission de
Poker. Il avait été question de participer à l’émission
« maison du bluff » à un moment mais ça ne s’est pas
fait. Aujourd’hui si ça m’est proposé j’irais volontiers.
Quels sont tes projets ?
Une anecdote que tu as vécu à Drancy ?
Ce que je souhaite, c’est à présent continuer
mes projets artistiques, avec notamment, la pièce
« Bonjour ivresse ». Je suis également chroniqueur
dans la web radio VL dans l’émission Réveil Média
dans l’équipe de Nicolas Nadaud.
J’étais généralement un enfant assez sage mais un
soir avec des amis, on est monté sur le toit de l’école
Periot, la police est arrivée et nous a fait évacuer.
J’avais 13 ans c’était un délire de gamin mais
aujourd’hui encore je m’en souviens.
Qu’est-ce que le fait d’avoir grandi en banlieue t’a
apporté ?
Un dernier mot ?
Je suis content d’être né et d’avoir grandi en banlieue.
Ca m’a vraiment beaucoup apporté. Quand dans une
même classe tu as des élèves de cultures différentes
ça ne peut qu’être enrichissant. Je suis persuadé
Je finirais en citant un philosophe (rire) BOOBA « Je
ne ferais pas l’album de trop, je m’arrêterai quand il le
faut, tout le monde peut s’en sortir aucune cit