Kit STAGE pour la CREATION d'une BANQUE ÉTHIQUE AFRICAINE Kit Stage banque ethique africaine | Page 15
projet, le secteur de production, la nature du projet (achat, transfert, dém-
arrage), les produits et les services proposés, le marché visé, la stratégie de
commercialisation, le caractère unique du projet, l’expérience et la forma-
tion des promoteurs, le statut de l’entreprise et la rentabilité du projet –
mise de fonds, investissement, progression du chiffre d’affaires, coût de la
vie, solde résiduel.
15- L’Intérêt d’un Plan d’affaires
La formulation d’un plan de développement est la deuxième étape incon-
tournable en cas de création d’entreprise, elle suit l’évaluation du projet.
Le plan d’affaires est aussi utilisé lors de la mise en place de nouvelles
activités. C’est l’outil qui permet d’approfondir un projet tout au long de sa
conception, de juger de sa faisabilité et de suivre la trajectoire réaliste de
son évolution.
C’est également l’outil privilégié sur lequel on peut s’appuyer pour réussir
la recherche et la collecte de financement.
Le processus de formalisation, qui conduit l’entrepreneur à expliciter et à
formaliser ses intentions, est d’une certaine manière le garant de la qualité
et de la pertinence du plan d’affaires en tant que résultat de la réflexion.
Une meilleure compréhension des activités, un éclairage clair et exhaustif
des stratégies possibles, une plus grande transparence dans les décisions
et leur motivation contribuent très directement à la crédibilité du plan
présenté.
A contrario, les dérives constatées en matière de plan de développement
ont été pointées au début des années 2000, à l’occasion des excès ayant
conduit à l’éclatement de la « bulle internet ». À l’époque, les financeurs en
capital risque – pensant avoir un avantage concurrentiel dans le finance-
ment de ce secteur d’activité, et n’imaginant pas en être absents – établiss-
ent ou avalisent des plans d’affaires irréalistes et acceptés sans précaution
par le marché. Depuis l’effondrement de cette bulle spéculative, les décid-
eurs, y compris financiers, scrutent désormais de manière plus critique
les exposés et chiffres qui leur sont présentés. Si des marges de manœuvre
sont encore acceptées pour des jeunes pousses ou activités très innova-
trices, la règle au début des années 2010 est de considérer que les plans
de développement annoncés ne sont plus des « exercices de style », mais
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