Sans toit, ni toi
Pourquoi cela m’est arrivé,
Qu’est ce que j’ai fait,
Pour me retrouver là,
À un océan de toi.
Il ne me reste que pour ma peine un brin de ciel,
En dessous de ce plafond
De ce pont en béton armé
Qui me protège de la foule, des gens,
Voire de mes cris quand, j’ai mal aux dents.
Sans toi, ni toit
Il y a des lunes
Que ma vie compte pour des prunes
Je partage l’espoir de ma solitude avec ce chien sans nom que j’ai
ramassé,
A qui j’aurais aimé donner un prénom
Mais bon, l’appeler « pardon’ ou mon amour »
C’était déjà fait pour toi que j’ai aimé
Jusqu’à ce qu’au sang et sans détours !
J’imagine avec lui nos souvenirs, des histoires à dormir debout, à tomber par terre,
Genre que je rêve encore de tendresse, de princesse et de calèche,
Le problème, c’est qu’il m’écoute comme un médecin,
Je comprends en le regardant face à son air un peu fier,
Que la mythomanie est une pathologie de la dèche.
Surtout quand le futur est sans lendemain et que