Ma joie
Ébahi, durant cette belle journée,
Je fredonne un air populaire,
Tellement étourdi par mon âme ensoleillée
Que m’en allant, j’en oublie de faire mes lacets.
Je marche en chantant à tue-tête
Une mélodie oubliée des révolutionnaires d’aujourd’hui
Vous voyez ! Celle qui éveille la camaraderie !
Avec ça! La mélancolie ne fera pas un pli.
Je vis, je suis une bulle qui frétille, qui me taquine les pupilles et se multiplie par deux,
par cent, par mille, par deux cents milles !
Je tire la langue à ces maudits qui prédisent que le bonheur,
Dépend de l’humeur des décideurs,
Se compose, se décompose, même pas vrai moi j’en ris !
Je me parfume de gaieté,
Et me saoule à l’eau de la vie
Tellement enquillé, que j’en ai le plaisir d’oublier,
Ces lois qui préconisent la prudence et l’interdit.
Ma joie a trépané la chronique de mes douleurs,
Et mon ventre n’avale plus vos couleuvres même celles qui sont en couleur.
Ah!! Oui! Aux dernières nouvelles
Qui sont plutôt belles,
Mon pharmacien est en pleurs
Depuis que les médecins prescripteurs
Ont découvert que la pilule du bonheur
Serait de porter des montres qui ne donneraient pas l’heure.
Même mieux, je jubile, y’a de la joie
Ma nouvelle thérapie profiter du soleil,