Il y avait la ligne tracée de l’équateur toujours en
imaginaire, Mais il y avait l’erreur des lignes frontières,
Et sur la carte, où mettre à la fois paradis et enfer ?
Pour ceux qui l’avaient décidé, peuvent-ils être fiers de toutes ces guerres ?
Et il y avait le soleil rayonnant sur le blé,
Il y avait des rivières qui embrassaient les
mers
, Et oui ! Il y avait tout cela à la fois.
C’était bien avant les départs vers l’infini de la fusée depuis Korou
, Jusqu’à ce que ces fous deviennent nos gourous,
Et brandissent leurs totems post mortem,
Ainsi que le banal Capital, Le nouveau Graal.
Mais nous serions des milliers à attendre l’espoir,
Celle qui enfantera justice et raison,
En attendant l’ultime révolution,
Pour tous ces gens, par millions
Ensemble bannissons la galère et l’exploitation !