IZEEDOR Financer un voyage de classe | Página 4

Les fiches « voyage scolaire » d’Izeedor www.izeedor.fr/voyage-scolaire/ 4 – La contribution des familles. Plus le voyage s’adresse à des élèves issus de milieux défavorisés et plus la participation deman- dée aux familles doit être restreinte. Les fonds sociaux (de l’établissement, de la commune,…) ainsi que des associations locales prennent souvent en charge une partie des frais. Certains Comités d’En- treprise participent aussi au financement des voyages scolaires, pour les enfants des salariés. Signalez ces possibilités aux familles dès le début du projet : cela leur laissera le temps d’effectuer d’éventuelles démarches. L’établissement scolaire, s’il le souhaite, peut aussi moduler la participation financière des familles en fonction des revenus ou du quotient familial (Art 147 de la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998). Mais ce choix ne doit en aucun cas aller à l’encontre du Code de l’Education qui stipule que « la participation deman- dée à chaque famille ne peut être supérieure au coût de la prestation perçue par l’élève ». Diminuer la participation financière d’une famille nécessite donc de trouver des ressources extérieures, mais interdit de répartir la charge sur les autres familles. Enfin, même si cela complique un tout petit peu la comptabilité du projet, proposer un paiement éche- lonné en 2 ou 3 fois dès que la somme demandée dépasse un seuil « psychologique » (variable selon les élèves concernés) rend service aux familles et permet de lever un frein. 5 – Les ressources institutionnelles et les subventions. L’imagination – des élèves, parents ou enseignants – n’a aucune limite dès qu’il s’agit de trouver de l’ar- gent pour financer un voyage de classe. Les possibilités sont innombrables. Mais il convient d’organiser les actions dans un cadre légal. Rappelons qu’un établissement scolaire n’a pas le droit d’organiser d’actions commerciales. Seules les associations liées – FSE, foyer lycéen, association de parents d’élève, association para-éducative, coo- pérative scolaire,… – dont les statuts le prévoient peuvent mener ces actions et récolter des fonds. Ces fonds sont ensuite reversés sous forme de dons à l’établissement (2nd degré) ou à la Caisse des Ecoles (1er degré). Voici quelques idées pour trouver ressources, selon les besoins, l’âge des élèves et le courage des parents : •  ubventions provenant d’entreprises privées : elles sont autorisées, à la condition de S n’être pas assorties d’une contrepartie sous forme d’obligation publicitaire. •  ubventions provenant d’associations à vocation sociale extérieures à l’établissement : S Amicale linguistique ou régionale, Rotary Club local,… •  ente de gâteaux, sachets de bonbons, crêpes,… à la sortie de l’établissement, mais aussi V à l’occasion d’un événement sportif ou culturel local, du marché de Noël, d’un vide grenier, d’une brocante,… •  rganisation d’un vide-grenier, ou participation à un vide grenier en expliquant sur le O stand le projet de voyage. Les acheteurs négocient alors moins les prix ! •  ente de petits objets (porte-clefs, stylos fantaisie, magnets,…), de cartes de vœux ou de V calendriers. Plusieurs sociétés proposent des « packs » tout prêts, composés d’objets faciles à vendre en porte-à-porte. •  Organisation d’une tombola ou d’une soirée loto, en prévoyant quelques lots attractifs.