IB Prized Writing Sevenoaks School IB Prized Writing 2014 | Page 140

Jack William Bryce Ferguson 000102 -0063 Jack Ferguson - French 12 les émeutes des années 2000 et la tension qui règne encore dans les banlieues. Reste à savoir le mobile Kassovitz  et  l’objectif  réel  de  ce   film. Kassovitz était encore très jeune à la sortie du film, n’ayant  que  27  ans.  Ces  acteurs  principaux étaient tous les inconnus, jeunes et peu expérimentés. Dès la sortie de la Haine, ils se sont retrouvés dans un tourbillon médiatique. Ils ont du se défendre contre les attaques et critique du grand publics, les autorités et même la police. L’équipe  de   production a été considérée comme des anarchistes et traitées comme telle. Cette réaction, même lors du festival du film à Cannes,  ou  le  film  a  remporté  la  médaille  d’or,  a  servi  de   renforcer  l’image  de  la  lutte  de  la  Haine  et  son  équipe  et   donc la Banlieue contre le monde. Mais  enfin,  c’est  là  qu’on  perçoit    la  réalité  des  banlieues   et la fiction cinématique. Depuis la sortie du film, les trois acteurs principaux ont connu un succès énorme. Vincent Cassel (qui joue le rôle de Vinz) est devenu un des comédiens français le plus connu et réputé dans le monde avec un palmarès de films très commerciales tels que « Black Swan » ou « Ocean’s  Twelve ». Kassovitz baigne encore dans la notoriété lui  emporté  par  La  Haine  mais  s’est  orienté  par  la  suite  dans   une série de films encore très commerciales et a même fait des apparitions personnelles dans les publicités pour les produits de peau. Pas très loubard, pas très skins dans son comportement depuis 1995. Alors en conclusion, les événements et les personnages dans le film reflètent la réalité de la banlieue parisienne dans le sens  que  Kassovitz  a  représenté  fidèlement  cette  vie,  vu  qu’il s’est  servi  d’une  situation  réelle  pour  aider  avec  sa  création   de  l’intrigue. Le sujet est tristement réel, mais le film reste un produit. Certes on peut dire un produit à la fois de beauté et de brutalité, comme la vie dans les Banlieues, mais le film reste de  la  fiction.  On  ne  peut  jamais  nier  la  qualité  de  l’histoire   que Kassovitz nous présente avec ses trois camarades lors de leur descente ultime. Kassovitz a pu confronter la France avec le désespoir et désenchantement  de  ses  jeunes  d’origine  outre   mer et son travail de fiction a pu ouvrir leurs yeux sur ce problème. 3933 mots 139