Jack Ferguson - French
Jack William Bryce Ferguson 000102 -0063
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à la place de flic (ou policier).
Ce film montre qu’il existe beaucoup de malaise et tension
dans la banlieue parisienne. Souvent on voit des tensions
entre les différentes bandes ethniques, ou entre l’autorité et
le public. Le titre La Haine est une réflexion de cela, et
vient de la citation d’Hubert « la haine attire la haine ».
La Haine montre la malaise entre quelques Français de souches
et les bandes ethniques, par exemple la scène ou un groupe de
skins attaque Saïd et Hubert, jusqu’à quand Vinz arrive avec
son pistolet et fait fuir les skins, sauf un, et Vinz vise le
pistolet à ce skins frénétiquement, il menace qu’il va tirer,
mais Hubert le pousse à tirer, car il sait que Vinz n’est pas
le gangster qu’il fait semblant, et Vinz se rend compte aussi
et il baisse son arme. Le Pen et Le Front National aussi sont
fréquemment cités. Le Front National est une partie politique
d’extrême droite. Pascal Perrineau déclare que « Le terrain
des inquiétudes urbaines a été le réceptacle idéal du discours
sécuritaire et xénophobe du FN. » 9 (1997, cité dans Les
Banlieues, 2001, p.81). On voit Saïd qui hurle « a bas Le Pen!
» à le groupe de skins, qui il s’associe aux les politiques
d’extrême droite et le racisme.
La ville de Paris a une histoire de tension entre les bandes
ethniques et la police; le 17 Octobre 1961 la police Française
a attaqué une manifestation de supporteurs Algériens du Front
de Libération Nationale d’Algérie dans une suppression
sanglante, qui était responsable pour un nombre de morts
inconnus. Pendant le film il existe un sens de tension très
fort entre la police et les jeunes, particulièrement les
bandes ethniques. Dans une scène Saïd dit à un policier que
« un arabe dans un commissariat il tient pas plus d’une
heure ». On écoute DJ Cut Killer qui joue le hip-hop de son
fenêtre, avec les paroles « assassin de la police, nique la
police ». Pourtant, le ressentiment n’est pas réservé pour la
police, toutes les formes d’autorité sont détestés, comme un
trés jeune banlieusard raille le maire de la ville. Mais
l’intolérance est égal dans les deux camps, comme Hubert aussi
est abusé racialement et physiquement par deux policiers, et
un dit « dans ton pays, on ramasse avec les pieds ! » Sans
doute La Haine montre que le racisme est un facteur primordial
du malaise. Malgré cela, le film aussi montre qu’il existe des
policiers bons; le groupe est proche d’un policier dans la
banlieue, qui aide les jeunes d’éviter des situations
problématiques. Malgré son équité, Vinz reste inconsolable
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op. cit.
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