IB Prized Writing Sevenoaks School IB Prized Writing 2014 | Page 137

Jack Ferguson - French Jack William Bryce Ferguson 000102 -0063 9 dans sa haine pour les autorités, et il refuse de serrer la main, tout simplement, parce  qu’il  est  policier,  et  il est bouleversé que ses amis lui ont serré la main, en disant « Tu lui serres la main? » L’incapacité de faire la distinction entre les policiers qui abusent leurs autorités et ceux qui sont des gens innocents qui font simplement leur travail est  montré  quand  Vinz  s’imagine  dans  l’acte  de  tuer  un   contractuel. Le spectateur voit  la  violence  dés  l’ouverture  du  film,  et  La   Haine se positionne en tant  qu’un  film  basé sur la réalité, en servant des clips réels des émeutes dans la première scène. On voit des confrontations fréquentes avec la police, avec les explosions de violences entre les banlieusards et leurs contreparties policières, on témoigne également les voitures brûlées, et les magasins saccagés. Dans La Haine un jeune arabe nommé Abdel Ichaha, meurt suite aux  blessures  reçu  par  les  mains  d’un  policier.  Cet  événement   déclenche une envie brulante au ventre de Vinz de se venger par la mort de policier. Par coïncidence, les événements qui se déroulent dans le film sont des pressentiments de ceux qui vont se passer. Le 27 octobre  2005,  deux  jeunes  d’origines d’Afrique  du  nord  meurent  et un autre blessé gravement suite à un accident. Ces jeunes ont été électrocutés  pendant  qu’ils  se   cachaient de la police. Après le témoignage du jeune blessé ils se cachaient pour éviter des contrôles fréquents et souvent banals de la police. 10 Ces morts ont entamés des émeutes,  d’abord  dans  la  banlieue  de  Clichy-sous-Bois, et rapidement, toutes les quinze aires urbaines ont été impliquées. A la fin des émeutes, on constate 2921 interpellations. Cela  n’est  pas  la  première  fois  qu’on  vive  les  émeutes en France.  En  mai  1968,  l’ensemble  du  pays  a  été  déstabilisé  par   des grèves et  manifestations  d’étudiants. Quand Kassovitz s’est  lancé  dans  un  film  centré  sur  la  violence  urbaine,  ce thème était bien connu par toute la France. Un aspect clé de la violence urbaine se manifestait par la mise en feu des voitures, et on voit cela dans les clips réels à l’ouverture du film.  On  revisite  ce  sujet  dans  le  film  lors  d’une  visite   par les trois personnages principaux chez leur ami Darty. 10 Crampton, T., 2005. Behind the furor, the last moments of two youths. The New York Times, [En ligne]. Disponible sur: http://www.nytimes.com/2005/11/07/international/europe/07youths.html /partner/rssnyt [accédé le 25 juin 2013] 136