s’ils étaient pratiqués par des médecins.
Alors que le gouvernement désire aller
vers l’optimisation des services de santé,
Mme Laurent croit que celui-ci doit passer
à l’action dès maintenant.
Quelques questions pour Régine
Laurent, présidente de la FIQ
Pouvez-vous donner un exemple
concret d’un acte qui pourrait être
pratiqué par une infirmière?
On peut penser à certains actes comme
la prescription d’hormones contraceptives
orales à de jeunes femmes, la prescription
de tests sanguins pour les grossesses
et l’ajustement des médications pour
les diabétiques et les gens qui souffrent
de maladies cardiaques. De même, on
pourrait envisager de permettre aux
infirmières des triages de recommander
les patients pour des radiographies
lorsqu’il s’agit de cas évidents.
Est-ce cette mesure toucherait
uniquement les infirmières diplômées
d’un baccalauréat?
Pourquoi revenir sur le sujet en ce
moment?
Mme Laurent sait que le gouvernement
envisage déjà des coupes budgétaires
dans le réseau de la santé. Selon elle,
celui-ci devrait d’abord se concentrer sur
l’application d’une loi qui permettrait de
donner une meilleure prise en charge