des entreprises. Tandis que les
gens sont concernés par l’aspect
du développement durable, on doit
tenir compte de la mentalité des
jeunes, qui sont très sensibles aux
questions éthiques.
Ainsi, l’information est maintenant
disponible de façon instantanée.
Alors qu’autrefois les entreprises
pouvaient avoir plus de temps
pour réagir aux événements, cela
n’est plus le cas. Mme Courville
affirme qu’il faut donc savoir gérer
l’information en temps réel, et ce
sans parler de l’impact des médias
sociaux. Devant cette rapidité
fulgurante, les organisations privées
et publiques doivent faire face à une
pression plus élevée du public.
Dans le contexte actuel, Isabelle
Courville croit que les entreprises
ont le devoir de participer au
dialogue public. D’après elle, les
corporations doivent faire de la
gestion responsable une priorité
qui doit s’inscrire au cœur de leurs
activités commerciales. On parle
donc d’une manière de vivre, alors
que de nombreuses compagnies
parviennent à trouver un équilibre
entre leurs services et leurs actions
éthiques.
Mme Courville a illustré ce point
par la rhétorique qui a entouré
l’implémentation des ‘compteurs
intelligents’
d’Hydro-Québec,
tandis que les administrateurs de la
société d’État n’ont pas vu venir un
scandale malgré l’incompréhension
générale du projet. Ainsi, le fait que
les fournisseurs proviennent de
l’étranger et que cela cause des pertes
d’emplois a mené à une pression
des citoyens qui ont fait réagir les
élus. Mme Courville décrivit cela
comme une autre ‘tempête parfaite’
qui requit la mise en place d’un
nouveau plan de communication.
Elle se dit convaincue du bienfait
du projet, mais crois qu’il était
important d’y appliquer avec rigueur
les règles reliées à la gouvernance
responsable.
Horizon Weekend - Montréal, 19 Avril 2015 - Page 22