était sur le point de se retirer. Un
nouvel appel d’offres fût donc lancé,
cette fois-ci pour viser le marché
américain. De plus, Cossette désirait
mettre de l’avant le développement
de Citizen, sa division de relations
publiques.
Tandis
que
l’industrie
des
communications s’est grandement
consolidée durant les dernières
années, les grands groupes
du domaine en ont profité pour
uniformiser leur offre de services.
Ce modèle n’étant pas optimal
pour l’indépendance et l’esprit
d’entrepreneuriat Cossette, il fut
décidé que cette voie ne serait pas
suivie.
Plusieurs groupes firent une
proposition à l’équipe de Cossette,
et le choix de la direction se porta sur
l’offre de Bluefocus, une entreprise
chinoise qui travaille exclusivement
dans le domaine numérique. En ce
moment, cette compagnie procède
à de multiples acquisitions dans
le monde entier, mais cherche à
garder l’indépendance des firmes
intégrées. Leur vision est donc
compatible avec la stratégie des
dirigeants de Cossette, et ce sans
parler de l’accès qu’ils offrent sur le
marché asiatique. Déjà, un bureau
de Citizen a été ouvert à Hong Kong.
Au Canada, Cossette souhaite
continuer son développement,
notamment en Ontario et dans l’Ouest
canadien. Alors que Mélanie Dunn
estime que la marque est arrivée à
maturité sur le sol québécois, elle voit
dans les bureaux de la province un
rôle axé vers le support des autres
unités. Or, c’est aussi pour préserver
l’esprit entrepreneurial qui a toujou