de communication et de marketing
sont souvent les premières victimes
de compressions, l’industrie en
général fût fortement éprouvée.
Selon Mélanie Dunn, on ne retrouve
pas encore, en 2015, les mêmes
marges de profit que l’on connaissait
en 2007. Elle qualifie donc cette
époque de ‘transformatrice’ pour
l’industrie.
Le retour au privé
Pour Cossette, cela se traduisit par
une diminution de la clientèle, qui fit
perdre les repaires de la firme selon
Mme Dunn. L’action en bourse chuta
drastiquement, et cette vulnérabilité
mena à une ouverture pour une
prise de contrôle externe. L’offre,
non sollicitée, entraina une réaction
par les administrateurs de la firme
qui décidèrent de restructurer en
privé l’entreprise avec un nouveau
partenaire.
Le modèle de Cossette, qui comptait
à l’époque un nombre important
d’unités d’affaires, n’était plus aussi
compétitif dans un milieu marqué
par la consolidation.
Après une bataille entre deux
groupes pour le contrôle de
Cossette, c’est finalement la firme
Mill Road Capital, des États-Unis,
qui devint le principal propriétaire
de la compagnie. Ce n’était pas
une situation idéale, mais l’agence
profita de ce renouveau pour se
restructurer et consolider ses unités
de travail. Le nouveau modèle porta
ses fruits, et la compagnie reprit le
chemin de la croissance notamment
grâce à la confiance de ses clients.
Cette stratégie s’effectue alors que
la plupart des marques sont aussi
en train de consolider leurs budgets
de communications. Celles-ci
n’investissent donc plus autant
dans la différentiation des marchés.
Face à cette réalité, Cossette vise
dorénavant à remporter ces contrats
nationaux contre d’autres grands
joueurs.
Un nouveau partenaire
En 2014, l’entreprise était maintenant
prête à implémenter la prochaine
phase de son plan d’expansion alors
que le partenaire principal (Mill Road)
Horizon Weekend - Montréal, 19 Avril 2015 - Page 15