Horizon Weekend Montréal 11 Mai 2014 | 页面 15

Évidemment, la forte présence d’un système d’ancienneté au cœur de la compagnie est la cause la plus probable de cette situation. Si le président Hubert Lacroix se dit conscient de la situation lorsque la question lui est posée, il n’y a aucune volonté de remise en question du système actuel. En fait, personne n’a récemment fait mention de cette situation dans les médias. Pourtant, cela soulève une contradiction majeure dans le plan de réalignement du mandat de RadioCanada. En somme, on désire se transformer pour faire face aux technologies innovantes issues des Facebook et Google de ce monde, tout en tentant de conserver un système qui récompense les privilèges reliés à l’ancienneté plutôt que la performance. Peut-on réellement croire que cela favorisera une culture d’innovation au sein de l’entreprise? Il n’y a pas de responsable unique aux malheurs de la SRC En attendant, la majorité des regards se tournent présentement vers le gouvernement fédéral, principal responsable des malheurs de RadioCanada. Effectivement, on pourrait s’attendre à ce que le gouvernement Harper se montre plus compréhensif face au rôle unique joué par le radiodiffuseur public. Cependant, cibler uniquement le gouvernement Harper serait inapproprié, alors que le conseil d’administration de la société d’État n’a rien fait pour aider la cause qu’il doit défendre. Au contraire, celui-ci a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment au sujet des primes accordées à ses membres et de son manque général de transparence. Ainsi, si M. Lacroix désire réellement amorcer une grande ‘conversation’ nationale avec les citoyens de tous les horizons et récupérer un financement plus important, il devra redresser l’attitude de ceux qui n’ont jamais hésité à profiter des avantages off