rend moins attrayants sur le marché de
l’emploi, ce qui en fait des ‘disqualifiés’ de
la société. L’isolement et l’exclusion font
aussi partie intégrante du problème.
PAS de la rue lutte contre ces situations par
différentes mesures, tel que l’intervention
de proximité dans les lieux publics ou
dans les domiciles, et par des services
d’accueil en centre de jour. Le but étant
de redonner de la dignité aux gens.
Quelle est l’origine de l’organisme PAS
de la rue?
Alors que M. Payeur est directeur depuis
quelques années, PAS de la rue existe
depuis 17 ans et s’est spécialisé dans
l’aide face à la grande précarité à 55 ans
et plus. Ce phénomène complexe doit
être affronté par de nombreux efforts
durables dans le temps, et c’est ce qui
a mené à la création de l’organisme par
Les petits frères des Pauvres en 1997.
sont financées par différents donateurs
comme les gouvernements provinciaux et
fédéraux, des fondations de toutes sortes
et des particuliers. La diversification des
sources de soutien permet le maintien
des actions présentes.
Comment les gens en état de précarité
peuvent-ils accéder aux services de
PAS de la rue?
Un point de contact peut être établi de
différentes manières, dépendamment de
la situation vécue par les membres. Cela
peut se faire à La Maison du Père ou à
la Mission Old Brewery, et à partir de
là les gens peuvent accéder aux appuis
de l’organisme. Des fois, les CLSC ou
les centres locaux d’emploi servent de
référence. Les intervenants de proximité
vont aussi aider les gens là où ils se
trouvent.
Vous avez mentionné l’appui d’EmploiQuébec au programme ‘Ensemble
en Action’. Est-ce que d’autres
organisations sont impliquées dans le
support à PAS de la rue?
Il existe plusieurs volets au soutien offert
par le groupe, qui comprend l’accueil, le
soutien alimentaire et les interventions.
Bientôt, des logements transitoires seront
aussi disponibles. Toutes ces initiatives
Horizon Weekend - Montréal, 03 Août 2014 - Page 18