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Ras-el-Ain la naissance du Kef L’ histoire raconte que la découverte de la source abondante de Ras-el-Ain amena sur la ville la protection d’ Ashtar, déesse de la fécondité. Ainsi le premier nom de la ville fut Sicca, dès le 5 ème siècle av. J. C. Elle se situe à proximité de la ville et plus précisément dans la vallée de l’ oued Mellègue. Le site archéologique près de la source est considéré comme le plus vieux site archéologique tunisien. Aujourd’ hui, après des siècles d’ existence, le Kef regorge toujours de monuments historiques que nous vous invitons à découvrir le temps d ' une escapade archéologique.
Le temple des eaux, merveille romaine Situé autour de la grande source de Ras-el-Ain, un immense champ de fouilles archéologiques avait révélé la présence d’ un vaste complexe thermal datant de l’ époque romaine. On y découvre que le complexe est composé de plusieurs parties. Tout d ' abord les thermes et leurs citernes, ainsi que le temple des eaux proprement dit. Une magnifique trace de l’ histoire romaine en Tunisie. Par la suite, on fut surpris de découvrir qu’ une aile du monument fut transformée en une chapelle paléochrétienne, dont on perçoit encore quelques aménagements. Il est d’ ailleurs probable que le bassin des thermes ait servi à cette époque de baptistère. Il est à noter que plusieurs projets de stations thermales ont été proposés mais sans réalisation concrète malheureusement.
La basilique de Saint-Pierre, rare et précieuse Rare basilique paléochrétienne dans le monde, la basilique de Saint-Pierre est relativement bien conservée malgré son ancienneté
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. Elle est aujourd’ hui plus connue sous le nom de Dar el- Kous( maison de l’ arc), à cause de sa remarquable abside. Véritable témoignage de l’ histoire du Kef, il semblerait même que la basilique ait pris la place du Capitole de l’ ancienne Sicca.
El Qasba, symbole de la ville Dominant la ville et construite à même le rocher avec lequel elle fait corps, El Qasba représente une fière partie de l’ histoire du Kef. L’ ensemble du complexe militaire historique, étendu sur une superficie de plus de 6000 m 2, est composé essentiellement par la réunion de deux forteresses indépendantes, dont l’ une est nommée le petit fort et l’ autre, le grand fort. Son allure, telle une couronne, donne au Kef la silhouette d’ une ville fortifiée et caractérise profondément son paysage urbain et architectural. Véritable emblème de la ville, elle fut, de tous temps, le refuge inviolable et la clef décisive de nombreux conflits qu’ avait connus le pays. Il est indispensable de la visiter et de profiter du magnifique panorama qu’ elle offre sur toute la région.
Le Kef aujourd’ hui Malgré une histoire forte et intense, le Kef a longtemps été une ville délaissée, et dont le développement touristique est au point mort. Triste nouvelle quand on sait que ses richesses sont multiples et son patrimoine exceptionnel. Forte heureusement, la ville aujourd’ hui essaye de renaître de ses cendres. En témoigne le lancement de son premier magazine local « Sicca Mag » proposé dans le cadre du projet « Citoyens acteurs », financé par l’ Ambassade de la République fédérale d’ Allemagne à
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Tunis, l’ Association Femme et Citoyenneté( AFC) et son partenaire ainsi que la Municipalité du Kef. Il vise à mettre en exergue les jeunes de la région qui ont réussi dans la vie sans pour autant avoir fait d’ études supérieurs. La ville organise également chaque année le festival Bou Makhlouf au mois de
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1. Intérieur de la Qasba I Interior of the Qasba I
I داخل القصبة 2. Barrage dans les environs du Kef I Dam in El Kef I
I سد قريب من مدينة الكاف
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Juillet et le festival Saliha, en hommage à la chanteuse populaire originaire de la ville. On note aussi le festival Siccajazz, qui connu un grand succès durant ces deux dernières éditions. Il réitère cette année du 15 au 19 Mars pour sa 3 ème édition, afin de nous faire découvrir une autre facette de la ville. I |
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