Le mot du président
L'UDC dans les médias
Oui à l’autodétermination, un signal
contre le pacte sur les migrations
A
vez-vous déjà signé un contrat où figure plusieurs fois
l’expression «je m’engage à» alors que vous ne voulez pas du
tout vous engager à quoi que ce soit? Ce serait étonnant. Je ne
le ferais personnellement jamais. Notre Conseil fédéral a toutefois juste-
ment l’intention de signer un tel contrat dans un cadre festif, à savoir le
pacte de l’ONU sur les migrations, au mois de décembre, à Marrakech.
Ce pacte obligera la Suisse à mettre en œuvre 23 mesures, lesquelles ent-
raîneront de facto une libre circulation des personnes à l’échelle mondiale
et à un monde sans frontières ainsi qu’à un mélange total des cultures.
La migration sera ainsi montée en épingle et considérée comme un droit
humain.
L’UDC s’est déjà prononcée avec fermeté, lors d’une conférence de pres-
se organisée en septembre, contre la signature de ce pacte et a fait remar-
quer que le Conseil fédéral ne pouvait pas le faire sur la base de la Con-
stitution fédérale. Le Conseil fédéral entend toutefois s’en tirer par une
pirouette en prétendant que ce pacte n’est pas contraignant ou obligatoire.
Je pose donc la question suivante: pourquoi donc le signer?
C’est grâce à la campagne en cours sur l’initiative concernant
l’autodétermination que nous avons réussi à faire en sorte que le pacte
sur les migrations soit mis à l’ordre du jour de la session d’hiver. L’UDC
entend exiger à cette occasion une décision qui puisse faire l’objet d’un
référendum, afin que le peuple puisse décider si la Suisse veut signer ou
non ce document.
Les représentants du PLR et du PDC, qui se sont également mis entre
temps à critiquer ce pacte, peuvent montrer lors de la prochaine session si
leur indignation est sincère ou s’il s’est agit uniquement d’une tactique en
vue des votations. J’ai pour ma part de la peine à le croire.
Je demande donc à toutes et à tous d’inciter jusqu’à dimanche tous les
proches et les connaissances à se rendre aux urnes et à glisser un oui
à l’autodétermination et à la démocratie directe, qui sera également un
message sans équivoque contre le pacte sur les migrations.
Albert Rösti, conseiller national, président de l'UDC Suisse