L'UDC dans les médias
de juin
Le mot du président
Gare à celui qui se lie
Le référendum sur le BREXIT a montré de manière éclatante l’importance de l’indépendance. Malgré cela, le conseiller
fédéral Didier Burkhalter a l’intention de lier la Suisse à l’UE.
Un accord-cadre est censé obliger la Suisse à reprendre de façon automatique - le Conseil fédéral préfère dire "dynamique"
- le droit européen dans tous les domaines où la Suisse est
contractuellement liée avec l’UE.
Les éventuels litiges seraient tranchés non par le Tribunal
fédéral, mais par la Cour de justice de l’Union européenne,
la CJUE, et en cas de référendum, l’UE pourrait prononcer
des sanctions contre la Suisse, que le Conseil fédéral appelle
« mesures compensatoires ». Bien que le Conseil fédéral ne
communique pour l’instant aucun détail de l’accord en question, l’UDC se prépare déjà au débat politique contre celui-ci.
En effet, comme lors de la votation sur l’EEE et sur l’UE,
l’enjeu ne concerne rien moins que les valeurs centrales de la
Suisse, à savoir la liberté, l’indépendance, le fédéralisme, la
subsidiarité et la démocratie directe. Ce sont ces valeurs qui
ont apporté sa prospérité à la Suisse, car elles la distinguent
d’autres pays. En se liant à l’UE, la Suisse perdrait ses atouts.
On constate d’ores et déjà que les associations économiques et
les autres partis bourgeois ne se réjouissent guère des plans de
notre ministre des affaires étrangères. Une écoute attentive des
remarques formulées conduit en outre à douter de la solidité
du projet. J’entends souvent dire que le moment est mal choisi
pour un accord institutionnel. Cependant, il ne s’agit pas du
moment, mais du contenu insupportable pour la Suisse. Il n’y
a jamais de bon moment pour un tel accord. L’UDC guette, car
gare à celui qui se lie.
Albert Rösti, conseiller national, président de l'UDC Suisse