Franc-parler juillet 2011 | Page 2

2 Editorial Mettre un terme à l’immigration de masse ! D epuis toujours, des étrangères et étrangers ont cherché en Suisse une nouvelle patrie, avant tout des demandeurs d’emploi dont un nombre non négligeable par la voie de l’asile. Parallèlement, l’économie suisse a et a toujours eu besoin de travailleurs étrangers pour couvrir des besoins spécifiques. Pour cette raison, la Suisse a toujours accueilli de la main-d’œuvre étrangère, de manière réfléchie et de manière contrôlée, en lui offrant des perspectives professionnelles et personnelles. De plus, tant qu’il l’a pu, notre pays a apporté son aide et offert sa protection aux véritables réfugiés et à leurs familles. nisent dans le domaine de l’asile. En cinq ans seulement, à cause de l’immigration, la population suisse a crû de 380’000 personnes, ce qui correspond à la taille de la ville de Zurich. Même l’Office fédéral de la statistique prévoit dans certains scénarios déjà 10 millions d’habitants dans un futur proche. Les conséquences de l’immigration irréfrénée sur l’économie, les loyers, les prix des terrains, la planification du territoire, les infrastructures, les écoles, le chômage, le système de santé et les institutions sociales sont toujours plus flagrantes. Il est important pour la Suisse que l’on puisse faire venir dans le pays la main-d’œuvre nécessaire lorsqu’on ne Jusqu’à l’introduction de la libre cir- trouve pas assez d’employés suisses. culation des personnes avec l’UE et à Il est cependant aussi important que l’ouverture des frontières résultant de ces travailleurs étrangers quittent le l’intégration dans l’espace Schengen, pays une fois qu’ils n’ont plus de trala Suisse a régulé l’immigration par vail. des contingents et limites maximales en droit des étrangers. De même, elle Avec son initiative «contre l’immiétait souveraine en ce qui concerne gration massive», l’UDC exige que l’octroi des visas et le contrôle de ses la Suisse puisse à nouveau contrôler frontières. l’installation d’étrangères et d’étrangers sur son territoire de manière Depuis l’introduction de la libre autonome. Ce contrôle serait assuré circulation des personnes et l’aban- à travers la fixation par la Suisse de don du système des contingents lié limites maximales et de contingents à celle-ci, notre pays a cependant annuels pour les autorisations de sélâché les possibilités de contrôle de jour. Le texte de l’initiative dispose en l’immigration. Cette situation est conséquence que toutes les catégories aggravée par le nombre élevé de d’étrangers sont prises en considérapersonnes en séjour illégal et par les tion, y compris les frontaliers et les problèmes non résolus qui s’éter- personnes en situation d’asile. Il est également prévu d’inscrire dans la Constitution le principe selon lequel l’immigration est en particulier possible lorsqu’elle sert les intérêts de l’ensemble de la Suisse, en respectant une priorité pour les demandeurs d’emploi suisses dans la recherche de travail. L’initiative prescrit en outre les critères applicables déterminants pour l’octroi d’autorisations. Le requérant doit produire une offre de place de travail émise par un employeur. Seules les personnes réellement aptes à s’intégrer et désireuses de le faire devraient pouvoir immigrer et rester en Suisse. Enfin, il y a lieu d’imposer comme condition la disponibilité de moyens d’existence suffisants et autonomes. Pour terminer, il convient de veiller à ce qu’il n’y ait pas de droits dérivés au séjour permanent, au regroupement familial et aux prestations sociales. Une Suisse avec une belle qualité de vie, concurrentielle et porteuse d’avenir ne peut se passer de mesures efficaces contre l’immigration massive. La nouvelle initiative populaire UDC pose les bases nécessaires à cet effet. Toni Brunner Président de l’UDC Suisse