ARCHITECTURE
Lavabo central en polyester surmonté d ' un miroir rond et mobile, autour duquel gravitent deux petits miroirs satellites
chambres disposent de leur salle de bain respective, parée de mosaïque de verre aux couleurs distinctes. Sauf dans la chambre des parents. Celle-ci jouit d’ une spectaculaire salle de bain où le lavabo s’ impose au milieu de la pièce, comme dans un château de princesse. Un miroir rond et mobile, autour duquel gravitent deux petits miroirs satellites évoque une danse de planètes. Les armoires du dressing qui encadrent cet élément impressionnant sont tendues de tissu parme à la structure moirée. L’ ensemble respire le luxe tout en jouant dans un registre qui oscille entre le conte de fée et le film de science-fiction.
Mais c’ est sans doute dans le jardin qu’ on trouve l’ espace le plus inspirant. Accessible par quelques pierres plates jetées dans une pièce d’ eau, un pavillon tout en béton paresse dans la verdure. L’ intérieur est épuré à l’ extrême. Les murs en béton coffré dont on perçoit l’ aspect très irrégulier des planches déterminent l’ atmosphère brutaliste. Le plafond et le sol se prolongent à l’ extérieur, au-delà de la baie vitrée dont les châssis s’ ouvrent complètement. Une simple banquette le long du mur, un plan de travail minimaliste et un mur en spirale abritant toilette et douche constituent le seul équipement de cette retraite monacale. Refuge de méditation et de détente, cabane pour les enfants, alcôve pour un entretien particulier. Les scénarios se bousculent, tant ce lieu prête au rêve et à l’ évasion. D’ aucuns y percevront aussi, un petit clin d’ œil à l’ œuvre brutaliste radicale de Juliaan Lampens. Indéniablement.
Vue de la salle à manger vers le hall et l ' escalier sculptural en tadelakt.
Recouvrement en terrazzo.
Intérieur de béton du pavillon.
Sol en travertin et menuiserie en afromorsia