Edition spéciale septembre 2015 canton de Genève | Page 19

19 Suisses de l'étranger : rester solidaire André George Vivre à l’étranger sans être discriminé dans leur pays d’origine, c’est la principale attente des Suisses de l’étranger. Profession: retraité du secteur financier Fonction: vice-président de l'UDC Espagne Domicile: Espagne Année de naissance: 1947 Situation familiale: marié, 2 enfants Vaudois d’origine, il vit en Catalogne depuis 10 ans et est membre de l’UDC International depuis 2007. A travaillé dans le secteur bancaire, comme directeur adjoint, puis dans une multinationale américaine. Désirée Strasser Profession: courtier en immobilier Domicile: Vernier Année de naissance: 1974 Situation familiale: célibataire A vécu en Grande-Bretagne, elle s'est déjà présentée il y a 4 ans. Son objectif est de garantir la sécurité des citoyens afin de pouvoir vivre sans crainte dans un pays, un canton et une commune sûrs. Source : UDC international - présence de l'UDC dans le monde. Même établis à l'étranger, les Suisses continuent d'exercer leurs droits politiques en Suisse. Ils peuvent élire et être élus. C'est pourquoi l'UDC Genève dépose lors de chaque élection nationale une liste de candidats « Suisses de l'Etranger  ». 700'000 Suisses vivent à l'étranger. L'UDC International tend à encourager les intérêts des citoyens suisses résidant à l'étranger et se sentant proches des principes de l'UDC, comme la sauvegarde de la neutralité de la Suisse. Cette section favorise le contact entre les citoyennes et citoyens suisses de l'étranger et l'UDC. Elle diffuse l'image de l'UDC auprès des Suisses de l'étranger et les soutient dans l'exercice de leurs droits politiques. L'UDC International a le privilège de compter sur des membres qui résident aux quatre coins du monde et dispose de sections notamment en Espagne, en Angleterre, en Norvège, au Costa Rica, en Côte-d'Ivoire et en Afrique du Sud. Vivre à l'étranger sans être discriminé en Suisse Les Suisses de l'étranger ou les Suisses qui ont vécu quelque temps à l'étranger sont fréquemment discriminés aussi bien par les établissements financiers que par les institutions de prévoyance vieillesse. Depuis la fronde à l'encontre de la place financière helvétique, il devient de plus en plus difficile pour nos concitoyens établis à l'étranger d'avoir une relation bancaire dans leur propre pays. Nombre d'établissements refusent d'ouvrir un compte aux Suisses domiciliés à l'étranger, alors que d'autres établissements prélèvent des frais de gestion dissuasifs. Les plus directement touchés sont nos compatriotes qui vivent aux Etats-Unis. Même en prouvant qu'ils s'étaient acquittés de leurs obligations fiscales, ils se sont vu résilier leurs comptes en Suisse et la plupart d'entre eux n'ont pas réussi à ouvrir une nouvelle relation bancaire. Pourtant, à l'heure de la multiplication de la mobilité internationale et des séjours temporaires à l'étranger, il est impératif de pouvoir disposer ou de conserver un compte en Suisse. Sous l'impulsion de l'UDC International, une motion UDC demandant que tous les Suisses de l'étranger puissent ouvrir un compte auprès de PostFinance et le conserver à des conditions raisonnables a été adoptée par le Conseil national. De plus en plus de Suisses vivent à Avoir une relation bancaire en Suisse tout en vivant à l'étranger, une volonté relayée par l'UDC International. l'étranger. Pourtant, le nombre de consulats a diminué de moitié ces dernières années. Pour quelques économies minimes, les prestations accordées aux Suisses de l'étranger se dégradent sensiblement. Il est incompréhensible que la Suisse ferme par exemple des consulats à Hambourg, à Düsseldorf, à Chicago et à Toronto tout en ouvrant des ambassades à Bischkek, Tirana, Ramallah et Skopje. La Suisse n'est donc plus représentée que par des ambassadeurs disposant d'un minimum de moyens et de personnel, et cela même dans des pays partenaires importants. Dans bien des cas, les chefs de mission sont les seuls collaborateurs détachés sur place. Ils n'auront pratiquement plus le temps d'assumer leur propre fonction. L'UDC a voulu mettre fin à cette suppression de services dont pâtissent plus de 700'000 Source : Stockfresh Suisses de l'étranger et les nombreux touristes suisses voyageant à l'étranger. Malheureusement, la Chambre des cantons s'est opposée à la volonté très claire du Conseil national qui avait approuvé de ne plus fermer de consulats. de médiateurs et d'autres personnes qui vivent du business du social. Les Suisses de l'étranger savent ce que c'est que d'être un étranger. Au quotidien, ils font eux-mêmes l'effort de s'intégrer et respecter les règles du pays hôte. Les Suisses de l'étranger qui ne peuvent assurer eux-mêmes leur subsistance, ou ceux qui violeraient les lois du pays hôte s'exposent à un renvoi dans leur pays. En Suisse, une telle politique à l'égard des étrangers, ferme mais juste, doit aussi s'appliquer. Les Suisses de l'étranger savent ce que vivre à l'étranger signifie. L'UDC International estime qu'un individu qui souhaite émigrer dans un autre pays doit avoir une réelle volonté de s'y intégrer. Même en déployant des moyens colossaux avec l'argent des contribuables, l'intégration ne peut réussir que si l'immigrant la veut réellement. Les personnes qui souhaitent s'intégrer dans un pays se distinguent par un comportement exemplaire et n'ont nul besoin de travailleurs sociaux, d'assistants, Xavier Etienne Max Profession: restaurateur, hôtelier et agent de voyage Domicile: Tanzanie Année de naissance: 1969 Situation familiale: célibataire Passionné par la bonne cuisine, cuisinier avec une formation hôtelière, ce qui lui a permis de voyager. Carrière professionnelle dans l'hôtellerie et le tourisme en Asie et en Afrique. Chef d'entreprise, dirigeant un réseau d'agences et de tours opérateurs, son amour pour la S ե