édition spéciale mars 2015 | Page 2

2 Commentaire Suite de la page 1 L’autodétermination et l’indépendance sont toutefois en péril. Les politiciens, les fonctionnaires et certains professeurs souhaitent restreindre les droits du peuple et ne plus mettre en œuvre les initiatives populaires qui ne leur plaisent pas. Ils invoquent pour ce faire de plus en plus souvent le droit international, qui est modelé sous l’influence de tribunaux et d’autorités hors de notre pays. Ainsi par exemple, la régulation indépendante de l’immigration, telle qu’elle a été décidée par le peuple et les cantons, ne sera pas possible. Il faudrait aussi renoncer au renvoi de criminels étrangers, décidé par votation populaire il y a plus de quatre ans. Les élites autoproclamées et la classe politique aimeraient aussi qu’à l’avenir, la Suisse reprenne de manière dynamique et à titre impératif le droit de l’Union européenne (UE). Et que la Cour de justice de l’Union européenne devienne le Tribunal suprême s’agissant de l’interprétation du droit dans des domaines importants tels que la place industrielle, l