Culture
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Le roman d’Alexandre Lénot «Cette vieille chanson qui brûle » nous plonge dans la vie de Noé et de son frère jumeau Jérémie, de leur naissance jusqu’à leurs 17 ans. Ces deux enfants grandissent dans des conditions de vie déplorables. Leur mère, souffrant de dépression post-partum, tente de noyer son second fils Noé avant de reprendre ses esprits, et part sans jamais revenir, laissant planer pour toujours un mystère sur sa disparition : suicide ? Fuite dans un autre pays ? Vers une autre vie ? Aucune réponse.
Suite à cela, Noé et Jérémie vivent sous le toit de leur père, dans une maison qu’ils nomment la « Demeure ». Demeure qui peut être comparée à un ring de catch, quand on y est, on se prend des coups, sans recevoir d’amour. Ils vivent donc dans la peur de leur père et si possible, le plus loin de lui dans la forêt, où vit une louve et où les jumeaux dorment dans les arbres.
Les enfants peuvent ensuite quitter la Demeure après qu’ils en ont été libérés par les services à l’enfance car ils n’avaient pas été scolarisés jusqu’à leurs 10 ans. Ils vivent toujours comme des enfants de la forêt mais ils vont à l’école et connaissent leurs premières interactions avec la société. Les premières amitiés se lient, avec Manar au début, puis avec Yann plus tard dans l’histoire. Mais c’est toujours tous les deux contre le père. Jusqu’au jour où Jérémie s’interpose entre son frère et le poing de son père… Soudain, le père le voit. Ce geste va les rapprocher et bouleverser Noé car sa mission était jusque là de protéger son frère en l’éloignant de cet homme colérique. Maintenant, les voilà plus proches que jamais. Puis c’est le départ au lycée dans une autre ville, qui peut-être va leur permettre de s’épanouir loin de lui : Noé a découvert la danse et Jérémie suit un parcours plus scientifique.
Les enfants de la forêt
Yanis
Esther, Rafika, Agathe, Izia
Alice